mardi 29 janvier 2019

Gilets jaunes, violences policières qui n’empêchent pas la mobilisation


Quand la police confond les jambes et le visage




Il ne se passe pas un samedi sans que la police, avec ses tirs de grenades et de LBD 40, blesse grièvement des participants aux mobilisations des gilets jaunes.
Elle prétend ne pas viser à la tête, mais il y a 157 blessés au visage, certains ont perdu un oeil. Et sur 2 000 blessés au total, d'autres ont eu une main arrachée. Avant même que la nouvelle loi « anticasseurs » permette d'interdire plus facilement une manifestation, la police « casse » du manifestant à tour de bras.
Le gouvernement couvre ses violences, et il ne faut pas s'en étonner. L'État est fait pour défendre le pouvoir des possédants contre la population.
Ces gilets jaunes montrent où est l'argent



Dans les Ardennes, pour ce onzième samedi de mobilisation des gilets jaunes, ceux de Charleville ont décidé d'aller manifester jusqu'à Carrefour. Le cortège de 500 à 800 personnes est parti de la préfecture pour rejoindre l'hypermarché Carrefour en périphérie, en passant par le quartier populaire de la Ronde Couture.
Pourquoi Carrefour ? Un tract distribué aux automobilistes retardés par le cortège et aux passants l'expliquait : Carrefour a touché 744 millions de CICE en 6 ans, et a annoncé la suppression de 4500 emplois alors que ses bénéfices tournent autour d'un milliard d'euros par an. L'argent pour augmenter le pouvoir d'achat, revendication des gilets jaunes, n'est donc pas difficile à trouver.
De l'argent, il y en a dans les comptes de Carrefour !

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