…Avec l’argent de nos impôts
Face à la mobilisation des Gilets
Jaunes de samedi, le gouvernement avait décidé, encore une fois, d’étaler son
arsenal répressif : 80 000 policiers et gendarmes étaient sur le terrain,
et Castaner menaçait tout manifestant d’être considéré comme complice des
casseurs.
Avec
cette politique, le gouvernement s’adresse à la fraction de l’opinion la plus
conservatrice en montrant son autorité, tout en essayant de décourager les
manifestants, ce qu'il est loin d'avoir réussi à faire. Est-ce un signe de
force ? Ou plutôt un signe de fébrilité et la démonstration de son
inquiétude ?
Si le
gouvernement mise sur ses robocops, les travailleurs doivent, eux, compter sur
leur nombre et sur leur place dans l’économie, au cœur des entreprises et de la
production pour imposer à leurs exploiteurs leurs exigences, à commencer en
matière de salaires, mais aussi au-delà.
En tout
cas, ni découragés ni apeurés, les manifestants étaient avant-hier encore plus nombreux
que la semaine précédente…
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