samedi 26 janvier 2019

Argenteuil, les militants à la rencontre de la population aujourd'hui. Notre tract


Lutte ouvrière

On ne changera pas notre sort sans s'attaquer à la classe capitaliste.

« Grande manœuvre », « grand foutage de gueule », les pancartes brandies dans les manifestations de samedi dernier, qui ont encore été un succès, montrent que les Gilets jaunes ne sont pas dupes : c’est la mobilisation qui paye et pas le « débat » initié par Macron.
C’est la mobilisation qui l’a forcé à lâcher du lest sur la CSG des retraités et qui amène aujourd'hui certaines entreprises à verser une prime exceptionnelle aux salariés. Et pour que les travailleurs arrachent de nouvelles concessions au gouvernement et au grand patronat, il leur faudra se mobiliser, encore et toujours.
La seule façon de répondre aux problèmes des salaires, des petites retraites, du chômage de masse et du manque de moyens de l’État est de s’attaquer aux profits de la classe capitaliste. Cela, Macron refusera toujours de le faire, comme ses prédécesseurs, comme celui qui le remplacera. Il ne touchera pas à un seul cheveu des plus riches. Car gouverner dans le cadre de la domination de ce grand capital, c’est faire la politique qui lui convient et se soumettre à sa loi, la loi du profit.
Des problèmes aussi élémentaires que loger la population, la soigner ou s’occuper des personnes handicapées ou dépendantes paraîtront insolubles tant que les travailleurs ne contesteront pas le droit du grand capital de faire ce qu’il veut des profits que tous les travailleurs contribuent d’une façon ou d’une autre à produire. Il faut l’exproprier et prendre collectivement le contrôle de l’économie.
Les revendications des travailleurs qui s’expriment concernent aujourd’hui la question du niveau de vie, les salaires, les retraites, le smic, les taxes. Parmi ceux qui se sont mobilisés, beaucoup sont convaincus de la nécessité de continuer. Ce qui est certain, c’est que si les travailleurs se mettaient à leur tour massivement dans l’action et réclamaient notamment des hausses de salaire à leurs patrons, alors là, oui, il pourrait y avoir du changement.
 Le 5 février, la CGT appelle à une journée de grève interprofessionnelle et de manifestations. Les militants et les travailleurs conscients ont toutes les raisons de se saisir de cette occasion de l’affirmer.



Vive la fête de Lutte ouvrière à Argenteuil !
De retour au complexe Jean Vilar, 9 bd. Héloïse
Le samedi 2 février 2019
A partir de 16 heures 30
Animations ––librairie-
Apéritif-Banquet-Soirée dansante (sur réservation)
A 17 heures 45 Rencontre avec Nathalie ARTHAUD
Apéritif à 19 heures
Meeting à 19 heures 45

 
15 euros ; enfants de moins de 14 ans : 7 euros
On peut en particulier réserver ces cartes d’entrée auprès de 

Dominique Mariette, au 06.99.49.98.64, MDommarie@aol.com


Et consultez le site blog « lo argenteuil »


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