Lutte ouvrière
On ne
changera pas notre sort sans s'attaquer à la classe capitaliste.
« Grande manœuvre », « grand foutage de
gueule », les pancartes brandies dans les manifestations de samedi dernier,
qui ont encore été un succès, montrent que les Gilets jaunes ne sont pas
dupes : c’est la mobilisation qui paye et pas le « débat »
initié par Macron.
C’est la mobilisation qui l’a forcé à lâcher du lest
sur la CSG des retraités et qui amène aujourd'hui certaines entreprises à
verser une prime exceptionnelle aux salariés. Et pour que les travailleurs
arrachent de nouvelles concessions au gouvernement et au grand patronat, il
leur faudra se mobiliser, encore et toujours.
La seule façon de répondre aux problèmes des
salaires, des petites retraites, du chômage de masse et du manque de moyens de
l’État est de s’attaquer aux profits de la classe capitaliste. Cela, Macron
refusera toujours de le faire, comme ses prédécesseurs, comme celui qui le
remplacera. Il ne touchera pas à un seul cheveu des plus riches. Car gouverner
dans le cadre de la domination de ce grand capital, c’est faire la politique
qui lui convient et se soumettre à sa loi, la loi du profit.
Des problèmes aussi élémentaires que loger la
population, la soigner ou s’occuper des personnes handicapées ou dépendantes
paraîtront insolubles tant que les travailleurs ne contesteront pas le droit du
grand capital de faire ce qu’il veut des profits que tous les travailleurs
contribuent d’une façon ou d’une autre à produire. Il faut l’exproprier et prendre
collectivement le contrôle de l’économie.
Les revendications des travailleurs qui s’expriment
concernent aujourd’hui la question du niveau de vie, les salaires, les
retraites, le smic, les taxes. Parmi ceux qui se sont mobilisés, beaucoup sont
convaincus de la nécessité de continuer. Ce qui est certain, c’est que si les
travailleurs se mettaient à leur tour massivement dans l’action et réclamaient
notamment des hausses de salaire à leurs patrons, alors là, oui, il pourrait y
avoir du changement.
Le 5 février, la CGT appelle à une journée de grève
interprofessionnelle et de manifestations. Les militants et les travailleurs
conscients ont toutes les raisons de se saisir de cette occasion de l’affirmer.
Vive la fête de Lutte
ouvrière à Argenteuil !
De retour au complexe Jean
Vilar, 9 bd. Héloïse
Le samedi 2 février 2019
A partir de 16 heures 30
Animations ––librairie-
Apéritif-Banquet-Soirée
dansante (sur réservation)
A 17 heures 45 Rencontre
avec Nathalie ARTHAUD
Apéritif à 19 heures
Meeting à 19 heures 45
15
euros ; enfants de moins de 14 ans : 7 euros
On peut
en particulier réserver ces cartes d’entrée auprès de
Dominique Mariette, au 06.99.49.98.64, MDommarie@aol.com
Dominique Mariette, au 06.99.49.98.64, MDommarie@aol.com
Et
consultez le site blog « lo argenteuil »
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