Lorsque l’on trinque, on n’a vraiment pas envie de trinquer
La cérémonie des vœux aux
travailleurs de la Ville a connu encore moins de succès vendredi dernier que
celle aux « personnalité locales » qui elle-même avait été un échec
avant noël.
Prudente,
la municipalité avait vendredi dernier délaissé la salle Jean Vilar qui peut
contenir jusqu’à 1500 personnes debout pour l’ensemble de l’espace public du
rez-de-chaussée de l’hôtel de ville qui lui peut recevoir jusqu’à un millier
d’invités comme cela s’est fait dans le passé.
Il
y avait vendredi deux centaines d’employés municipaux sur les 2500 à 3000 que
compte la collectivité.
Et
même les présents ont eus bien du mal à écouter les orateurs au point que le
maire d’Argenteuil a tenté –sans succès- de jouer le maître d’école.
Lorsque
la municipalité reviendra sur les mauvais coups qu’elle a imposés au personnel
communal après 2014 -le licenciement de centaines d’employés contractuels, et
l’allongement du temps de travail entre autres- elle retrouvera peut-être
l’assistance d’antan et un public tout ouïe. En attendant, elle est condamnée à
organiser ses agapes à la tente Quechia du Val-Nord, dite l’Atrium, qui est
tout à fait dimensionnée au désamour actuel des travailleurs territoriaux à son
égard.
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