Un hommage plus que douteux
Macron s'est rendu cette semaine
à Reims devant un monument à « l'Armée noire », ces 200 000 soldats
africains envoyés par la France combattre en Europe pendant la guerre de
1914-1918. Accompagné de « IBK », l'actuel président du Mali, il a eu
des paroles doucereuses pour les 30 000 tirailleurs morts au front.
Mais ces
hommes arrachés à leurs pays et à leurs proches, qui ont connu dans les
tranchées et sur le champ de bataille les mêmes souffrances que les
« poilus » de métropole, sont morts, comme les autres, pour les
profits des marchands d'armes et des banquiers. Et leur sacrifice a été
d'autant plus absurde et révoltant qu'ils mouraient, du même coup, pour que la
France puisse garder la mainmise sur ses colonies et sur ceux à qui elle
imposait sa férule.
Si, comme
dit la chanson, il serait fini le temps des colonies - encore que ! -
celui des guerres ne l'est pas. Et le duo Macron-IBK est l'incarnation d'une
Françafrique qui continue de faire crever des soldats africains pour les
intérêts des grandes compagnies françaises.
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