lundi 26 novembre 2018

La Réunion, gilets jaunes, voir rouge, les pauvres et les travailleurs doivent se faire entendre


Des cahiers de doléances signes d’une situation désastreuse



Samedi 24 novembre devant la préfecture 500 feuilles de revendications ont été rassemblées par les GJ. Certains s’étonnent de la diversité des doléances : vie chère, fiscalité, justice, corruption des élus, évasion fiscale, diplômés sans emploi etc.
De fait, cette énumération souligne la profondeur de la crise dans laquelle le système capitaliste plonge la société.
Le mouvement permet l’expression de ces doléances mais les attentes ne sont pas les mêmes selon les catégories sociales. Deux exemples :
- La question du travail ne se résout pas de la même façon selon que l’on est chômeur ou petit patron. D’un côté il faut prendre sur les profits du grand patronat et des banquiers pour créer et rémunérer correctement les emplois utiles, de l’autre les patrons prétendent qu’il faut des exonérations de charges sociales.
- La question de la cherté de la vie a une acuité sans commune mesure entre les familles au RSA, au SMIC ou les retraités et le patron transporteur routier. Pour les uns il faut l’augmentation immédiate des minimas sociaux, des salaires et des retraites et leur indexation automatique sur les hausses de prix. Pour les autres il faut baisser les taxes pour faire plus de profits.
Très vite il faudra décider ce qui est le plus important : faire payer le grand patronat ou faire payer les travailleurs et la population pauvre.


Caillé crache sa bile

François Caillé, le patron du groupe Caillé, s’en prend aux Gilets Jaunes en déclarant qu’ils « sont entrain de détruire l’économie locale ». Selon lui, à cause des blocages, « des entreprises vont mourir ».
Quel mépris et quel culot de la part de ce gros capitaliste qui entre 2009 et 2012 a fermé plusieurs de ses entreprises et licencié des centaines de salariés !

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