Des cahiers de doléances signes d’une
situation désastreuse
De fait,
cette énumération souligne la profondeur de la crise dans laquelle le système
capitaliste plonge la société.
Le mouvement permet l’expression
de ces doléances mais les attentes ne sont pas les mêmes selon les catégories
sociales. Deux exemples :
- La
question du travail ne se résout pas de la même façon selon que l’on est
chômeur ou petit patron. D’un côté il faut prendre sur les profits du grand
patronat et des banquiers pour créer et rémunérer correctement les emplois
utiles, de l’autre les patrons prétendent qu’il faut des exonérations de
charges sociales.
- La
question de la cherté de la vie a une acuité sans commune mesure entre les
familles au RSA, au SMIC ou les retraités et le patron transporteur routier.
Pour les uns il faut l’augmentation immédiate des minimas sociaux, des salaires
et des retraites et leur indexation automatique sur les hausses de prix. Pour
les autres il faut baisser les taxes pour faire plus de profits.
Très vite
il faudra décider ce qui est le plus important : faire payer le grand
patronat ou faire payer les travailleurs et la population pauvre.
Caillé crache sa bile
François
Caillé, le patron du groupe Caillé, s’en prend aux Gilets Jaunes en déclarant
qu’ils « sont entrain de détruire l’économie locale ». Selon
lui, à cause des blocages, « des entreprises vont mourir ».
Quel
mépris et quel culot de la part de ce gros capitaliste qui entre 2009 et 2012 a
fermé plusieurs de ses entreprises et licencié des centaines de salariés !
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire