Le contrôle est urgent
Aujourd’hui Jean-Bernard
Caroupaye, président de la FNTR (fédération nationale des transports routiers)
et grand ami de Didier Robert, est apparu en direct depuis Saint-André dans le
JT de Réunion La Première, un gilet jaune sur les épaules. Après sept jours de
mobilisation, que vient-il faire dans le mouvement se demande à juste titre une
partie des gilets jaunes.
Ce
monsieur Caroupaye est poursuivi pour fraude fiscale (2,6 millions d'impayés
réclamés par le Trésor public) et a, en outre, été condamné l’an dernier par le
tribunal correctionnel de Saint-Denis à 12 000 euros d’amende pour
« entrave à la libre désignation des délégués du personnel, pour faux et
usage de faux, obstacle à l'exercice des fonctions d'un inspecteur du travail,
pour jet ou abandon de déchets dans la mer. »
Que ce
Rambo du patronat local, exploitant et méprisant les travailleurs, se hisse sur
le devant du mouvement en se prétendant simple « homme du peuple » a
de quoi alerter tous ceux qui sont en lutte contre la vie chère et les bas
salaires.
Les
patrons petits et grands sont mobilisés pour la défense de leurs profits ;
le monde du travail pour la défense de ses conditions d’existence.
Si nous,
travailleurs, ne voulons pas être les dindons de la farce , nous devons prendre
les moyens de contrôler au plus près non seulement les négociations qui vont
s’ouvrir mais aussi l’application des éventuelles décisions favorables aux
classes populaires qui y seraient imposées.
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