samedi 24 novembre 2018

La Réunion : gilets jaunes : ne pas se battre pour le roi… du transport


Le contrôle est urgent



Aujourd’hui Jean-Bernard Caroupaye, président de la FNTR (fédération nationale des transports routiers) et grand ami de Didier Robert, est apparu en direct depuis Saint-André dans le JT de Réunion La Première, un gilet jaune sur les épaules. Après sept jours de mobilisation, que vient-il faire dans le mouvement se demande à juste titre une partie des gilets jaunes.
Ce monsieur Caroupaye est poursuivi pour fraude fiscale (2,6 millions d'impayés réclamés par le Trésor public) et a, en outre, été condamné l’an dernier par le tribunal correctionnel de Saint-Denis à 12 000 euros d’amende pour « entrave à la libre désignation des délégués du personnel, pour faux et usage de faux, obstacle à l'exercice des fonctions d'un inspecteur du travail, pour jet ou abandon de déchets dans la mer. »
Que ce Rambo du patronat local, exploitant et méprisant les travailleurs, se hisse sur le devant du mouvement en se prétendant simple « homme du peuple » a de quoi alerter tous ceux qui sont en lutte contre la vie chère et les bas salaires.
Les patrons petits et grands sont mobilisés pour la défense de leurs profits ; le monde du travail pour la défense de ses conditions d’existence.
Si nous, travailleurs, ne voulons pas être les dindons de la farce , nous devons prendre les moyens de contrôler au plus près non seulement les négociations qui vont s’ouvrir mais aussi l’application des éventuelles décisions favorables aux classes populaires qui y seraient imposées.

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