Loin de la
population
Il a été beaucoup question de
« concertation » lors du dernier conseil municipal d’Argenteuil, à
l’occasion en particulier du projet « life » de la friche Balzac. Si
l’ancien maire est monté au créneau sur la question, on ne peut vraiment pas
dire qu’il ait donné l’exemple lorsqu’il dirigeait la municipalité. Les
habitants et la majorité des conseillers municipaux de sa majorité apprenaient
ses projets une fois lancés, ou ne les apprenaient même pas (confère son projet
Héloîse repris par l’édile actuel). C’est donc, de part et d’autre, la loi du
genre.
Et
que l’on ne nous parle pas des « conseils de quartier » qui ne
représentent, et malgré l’engagement de leurs participants lorsqu’il existe, la
plupart du temps qu’eux-mêmes. Ce qui serait intéressant ce serait le point de
vue de la population elle-même, à condition de la solliciter, de l’informer en
temps utile, et en prenant le temps de la décision. Pour la friche Balzac, le
projet a été connu du commun des mortels seulement il y a quelques jours, alors
que la friche existe depuis près de… 25 ans.
La
démocratie locale exige certes la mobilisation de la population qui prenne son
sort entre ses mains. Mais elle nécessite aussi des délégués, des représentants
qui pensent qu’il est fondamental de la solliciter sur toutes les questions qui
se posent.
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