Licenciements « sans cause
sérieuse »
Jeudi 4 octobre, quelque 850
ex-salariés de l'usine Goodyear d'Amiens faisaient comparaître leur ancien
employeur devant le tribunal des Prud’hommes, délocalisé pour l’occasion au
parc des expositions.
Ils
contestent les raisons de leur licenciement que leur avocat a présenté comme
« sans cause sérieuse ».
En effet,
en 2004, la multinationale du pneumatique réalisait 2,5 milliards de dollars de
bénéfices après impôt, soit le profit le plus important jamais affiché depuis
sa création.
Plusieurs
années après le fermeture de l'usine, quelques mois après la condamnation à de
la prison avec sursis de sept militants, cette bataille d'une grande majorité
des ex-ouvriers, même si elle reste sur le plan judiciaire, montre la
détermination des Goodyear à ne pas rester sans réagir face à la morgue et à
l'appétit de profit des actionnaires.
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