Les élèves handicapés livrés à eux-mêmes
Blanquer et le ministère de
l'éducation nationale répètent en boucle que la scolarisation des jeunes en
situation de handicap serait une « priorité ». Mais sur le terrain, la réalité
est bien différente. La précarité avec des emplois souvent à temps partiel et
un salaire très faible, placent les auxiliaires de vie scolaire (AVS) dans des
situations bien compliquées.
Pour
cette rentrée, beaucoup d'AVS n'ont même pas d'affectation, ou parfois en ont
une mais n'ont pas de contrat. Dans les médias, les témoignages de parents
désemparés, contraints de ne pouvoir envoyer leurs enfants à l'école sont
nombreux. Et bizarrement, le ministère ne communique aucun chiffre précis.
Comme
pour tous les services au public, l'État veut faire des économies. Jusqu'à ce
que ça craque !
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