mercredi 19 septembre 2018

Conservatoires de musique et de danse : des moyens inégaux mais surtout insuffisants


Fausses notes



Cela n’a apparemment pas été simple de s’inscrire au Conservatoire de musique et de danse d’Argenteuil le 8 septembre dernier. Pour obtenir une place, certains y ont passé la nuit à attendre, en tout cas une bonne partie de celle-ci. Il est vrai que le matin, la queue qui s’allongeait devant le Conservatoire avait une drôle d’allure. Et l’accueil, une fois les portes ouvertes, est, selon les participants, à améliorer.
S’il reste encore des places pour adolescents, adultes ou enfants non débutants en saxophone, trombone, cor et guitare basse, d’autres enseignements sont complets, et certains candidats restent sur le carreau.
Si nous nous souvenons bien, les effectifs d’enseignants du Conservatoire ont été réduits ces dernières années, alors que la demande est très forte.
Tous ceux qui le souhaitent, enfants comme adultes, et quel que soit leur âge, devraient pouvoir apprendre la musique.
Ce n’est pas le cas aujourd’hui, et s’il y a bien un domaine où la ségrégation culturelle demeure globalement, c’est bien celui-là.
Certes, les communes ne sont pas les premières responsables, la principale difficulté relevant du peu d’engagement de l’Etat en la matière, au niveau de l’enseignement scolaire de la musique comme des moyens financiers limités qu’il alloue à cette activité culturelle.
Heureusement qu’à Argenteuil, en plus de ce qu’offre le Conservatoire, il existe des structures qui offrent des possibilités d’apprentissage supplémentaire, la MJC, et surtout l’Estudiantina.

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