« C'est pas compliqué, juste un poste à créer, un support à
déplacer pour pouvoir enseigner ! »
Avant-hier
à Osny
Pour l’instant, les autorités de l’Éducation nationale ne veulent rien entendre. C’est à une fin de non-recevoir
que s’est heurtée hier la délégation du collège Jean-Jacques Rousseau à leur
revendication essentielle, la nomination d’un second poste de Conseiller
Principal d’Éducation dans ce collège difficile de plus de 600 élèves.
L’Éducation
nationale, aurait, au moins pour l’instant, et selon les dires de la Direction
académique plus aucun poste de cette fonction actuellement disponible.
Mais
personnels de l’établissement et parents n’ont pas dit leur dernier mot.
Ils
doivent pouvoir compter sur le soutient de toute la population d’Argenteuil
dans les actions qu’ils ne manqueront pas d’organiser.
Hier
à Paris
On
nous informe
Concert de
casseroles entendu au ministère : un brin d'optimisme souffle sur le
collège mobilisé depuis une semaine
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Il y avait du bruit devant le
ministère cet après-midi. Quelques fenêtres s'ouvraient et se refermaient
bien vite importunées par le vacarme qui montait de la rue de Grenelle.
Casseroles, sifflets, chants ont retenti sans arrêt pendant une heure
sous le regard perplexe des passants. "C'est pas compliqué, juste un
poste à créer, un support à déplacer pour pouvoir enseigner ! On
veut juste dialoguer, laissez-nous monter !" pouvaient-ils
entendre.
Ce concert fracassant s'est soudainement interrompu lorsque les
professeurs de Jean-Jacques Rousseau se sont vu proposer un entretien
dans les bureaux du ministère de l'Education nationale. Une délégation a
été accueillie par deux représentants de la DGESCO (Direction Générale de
l'Enseignement Scolaire). Durant cet entretien, les représentants ont
découvert et pris note de la situation du collège Jean-Jacques Rousseau
d'Argenteuil. Ils se sont engagés à remettre leur compte-rendu à M.
Huart, directeur général de l'enseignement scolaire.
Si un brin d'optimisme souffle ce soir sur le collège en grève et
mobilisé depuis une semaine, l'ensemble des personnes
mobilisé attend avec impatience une réponse concrète de
l'institution. Leur périple continuera mercredi 12 septembre au
Rectorat de l'académie de Versailles où ils ont demandé une audience afin
d'obtenir la création d'un poste de CPE nécessaire pour garantir la
sécurité et le suivi des élèves.
RDV mercredi 12 septembre l'après-midi devant le Rectorat de
l'académie de Versailles, 3 boulevard de Lesseps, 78017 Versailles
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LE BRUIT DES CASSEROLES RETENTIT
AU MINISTERE
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