L’odeur et le goût de la pourriture
Images de propagande, en tout cas, à l'Arrière
A l’occasion des journées européennes
du patrimoine, les 14 et 15 septembre prochains, la cuisine centrale municipale
d’Argenteuil proposera aux archives municipales la réalisation et la
dégustation d’une « soupe du poilu ». Nous avons hâte de voir de quoi
il en retourne.
Comment
imaginer le quotidien des combattants, quand ils étaient en première ou en
seconde lignes en particulier ? Comment imaginer comment ils pouvaient se
nourrir, quand ils pouvaient le faire ?
La
soupe était accessible à condition de rejoindre les « roulantes ». Celles-ci
restaient à l’arrière, au plus près des soldats, ce qui n’allait pas sans
prendre des risques Pour le reste, boîte de singe et autres conserves,
quartiers de viande à faire cuire de la façon dont on le pouvait, et miches de
pain surtout.
L’horreur
de la guerre se mesure au quotidien, lorsqu’il est impossible de se laver,
lorsque la vermine vous rend la vie impossible, lorsque l’on dort tout habillé,
lorsque l’on mange donc, et quand on peut manger, ce qui vous parvient.
La
guerre relève du domaine de l’imaginable. C’est pour cela qu’il faut combattre
pour qu’un jour elle disparaisse de l’histoire de l’humanité.
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