Plus y’en a, moins y’en a
On ne compte plus à Argenteuil
les comités et autres conseils municipaux qui s’adressent, qui aux
« sages », qui aux « jeunes », qui à d’autres. A la
panoplie municipale dite de « démocratie participative », la
municipalité vient d’ajouter un « conseil consultatif de la vie
associative ». Celui-ci annoncé depuis des mois doit finir par se mettre
en place.
Ce
n’est pourtant pas en multipliant ce genre d’organismes que l’on développera la
vie démocratique locale réelle.
On
aimerait d’abord connaître le bilan des conseils déjà en place. Régulièrement,
leurs comptes rendus devraient figurer par exemple sur le site de la ville.
Mais même cela n’est pas jugé intéressant par les chefs pour être connu de
tous.
Le
fonctionnement démocratique n’est pas une question de structures. Il demande
d’abord la mobilisation de la population elle-même et que celle-ci collationne
toute l’information nécessaire pour avoir un avis, le donner, et prendre des
décisions.
Un
lieu central suffirait pour que les délégués rendent des comptes et autant de
fois que les participants le jugent nécessaires. Et là, jeunes, anciens,
« sages », militants associatifs, (…) pourraient se retrouver
ensemble, sans que l’on ait besoin de les compartimenter dans des structures
qui n’ont un nom mais guère de contenu.
Cela
est évidemment à des années-lumière de la démocratie dite représentative où
l’on élit des « représentants » pour x années, lesquels considèrent
qu’une fois élus ils peuvent faire ce qu’ils veulent jusqu’à la fin de leur
mandat. (à suivre, en particulier sur le
mode de désignation de ce nouveau conseil, très révélateur…)
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