Lorsque les parents d’élèves s’en mêlent l’expulsion ne se fait pas
Lundi 2 juillet, une jeune femme
albanaise installée en France avec son mari depuis 5 ans a été séparée de
ses quatre enfants de 10, 8, 4 ans et 14 mois et envoyée en centre de
rétention à Toulouse. La police municipale, intervenue pour une poubelle
déposée hors délai, constatant un récépissé périmé, a appelé la police
nationale et, sur le champ, le préfet a ordonné une obligation immédiate de
quitter le territoire et le transport vers un centre de rétention.
Des parents de l’école primaire
ont alerté un collectif de défense des sans-papiers, qui lui-même a alerté une
association présente dans le centre toulousain (la Cimade). Mardi une trentaine
de personnes se sont rassemblées devant le commissariat d’Angoulême. La presse
locale a rendu l’affaire publique. À ce moment un juge, constatant que le
préfet avait omis de mentionner la qualité de mère de famille de cette
personne, ordonna de la libérer et elle put rejoindre sa famille.
Ce jeudi, le collectif a réuni
une centaine de personnes, notamment des jeunes parents d’élèves des écoles qui
vont continuer de s’exprimer. Tous restent mobilisés.
Une victoire de la solidarité
face à une politique violente et inhumaine inspirée par l’État.
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