dimanche 8 juillet 2018

Migrants et « Fraternité » réelle : un bel exemple à Angoulême


Lorsque les parents d’élèves s’en mêlent l’expulsion ne se fait pas

 

Lundi 2 juillet, une jeune femme albanaise installée en France avec son mari depuis 5 ans a été séparée de ses quatre enfants de 10, 8, 4 ans et 14 mois et envoyée en centre de rétention à Toulouse. La police municipale, intervenue pour une poubelle déposée hors délai, constatant un récépissé périmé, a appelé la police nationale et, sur le champ, le préfet a ordonné une obligation immédiate de quitter le territoire et le transport vers un centre de rétention.

Des parents de l’école primaire ont alerté un collectif de défense des sans-papiers, qui lui-même a alerté une association présente dans le centre toulousain (la Cimade). Mardi une trentaine de personnes se sont rassemblées devant le commissariat d’Angoulême. La presse locale a rendu l’affaire publique. À ce moment un juge, constatant que le préfet avait omis de mentionner la qualité de mère de famille de cette personne, ordonna de la libérer et elle put rejoindre sa famille.

Ce jeudi, le collectif a réuni une centaine de personnes, notamment des jeunes parents d’élèves des écoles qui vont continuer de s’exprimer. Tous restent mobilisés.

Une victoire de la solidarité face à une politique violente et inhumaine inspirée par l’État.

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