Edouard Louis, Qui a tué mon père
Christine m’avait parlé de ce
livre au titre accrocheur. Je l’ai trouvé sur le présentoir de la librairie du
Presse papier, l’ai lu, et je ne l’ai pas regretté. C’est grâce à ces conseils
de lecture des proches, que l’on navigue dans les lectures et des hasards, et
que l’on fait ainsi de belles découvertes.
Qui a tué mon père est un petit livre (moins
d’une centaine de pages) sur le plan du nombre de pages, mais c’est un grand
livre qui pose un problème important, celui des parcours qui mènent les
individus plus qu’ils ne les mènent, entre les déterminismes des milieux
sociaux, ceux des hasards de nos vies, et ceux encore d’une société où pour les
humbles en particulier, la voie du travail qui leur est largement imposée ne
fait pas de cadeau.
Ce
récit évoque aussi les relations difficiles d’un père avec son fils, mais il
permet surtout de réfléchir sur cette vie qui souvent entraîne dans les
décennies d’adulte bien loin de ce qui avait été rêvé aux temps de la
jeunesse-espérance.
Edouard
Louis, Qui a tué mon père ? Le Seuil. Il faut compter 12 euros.
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