mercredi 4 juillet 2018

Conseil municipal de Bezons du 27 juin dernier : quatre prises de position de l’élu Lutte ouvrière à ce conseil, notre camarade Michel CAMPAGNAC


 
Michel (au premier plan)

Deux adjoints au maire de Bezons « remerciés »

Une longue discussion a ouvert le conseil municipal, le maire demandant à ce que les deux adjoints au maire du parti communiste soient démis de leur fonction. Malgré plusieurs interventions sur cette question, bien malin qui pourrait dire ce qui oppose les uns et les autres. J’ai pris position pour souligner le caractère personnel de la querelle et pour m’opposer à la méthode qui consiste à nous demander de décider de démettre quelqu’un sans véritable raison.

Sur le compte administratif : une question.

 Les économies sur le budget ont été importantes et si j’ai bien compris il reste un excédent de près de 3 millions soit, un peu plus de 5 % du budget.
Une partie importante des économies concerne les dépenses de personnel : il y a une différence sensible entre la somme qui est prévu pour payer les salaires et celles qui est réellement dépensée, un peu plus de 800 000 euros d’après « l’état de consommation des crédits », en annexe du dossier. 
Cette somme correspond au salaire de 15 à 20 personnes, Comment est-ce possible alors qu’il manque du personnel dans plusieurs services ?
La réponse de l’adjoint sur les économies nécessaires ne peut que confirmer ce que pensent une partie des agents. ils constatent sur le terrain que les remplacements des départs d’agents sont très long, à moins qu’il ne soit prévu de ne pas du tout les remplacer.

Sur le règlement des crèches


Dans le fonctionnement des structures de la petite enfance, vous prévoyez de mettre en place des critères pour déterminer qui a droit à une place en crèche et qui n’y a pas droit. Le problème de fond est le manque de place en crèche. Il y a plus de 500 demandes sur la ville pour 200 places. Alors, pour gérer la pénurie, la ville limite le droit des familles de placer leurs enfants en crèche.
Par contre, ce vide laissé par le manque de place dans les crèches publiques laisse la place au développement de crèches privées sur la ville, elles sont déjà trois. Et après les maisons de retraites qui constituent un placement juteux pour les actionnaires voilà maintenant celui de la petite enfance qui profite des aides de la CAF et dans lequel se développent des entreprises géantes comme "les petits chaperons rouge". C’est un groupe de plusieurs centaines de crèches. Ce groupe appartient à M Rodocanachi, Classé 497eme fortune française avec 145 millions d’euros en 2016 et qui vient de s’allier avec un fond d’investissement Eurazeo qui possède des milliards d’euros sous la forme d’action dans des dizaines de groupes. On peut être sur que ces gens là aiment à s’occuper des enfants de façon désintéressée. Il a racheté il y a peu une crèche associative à Argenteuil, à quand à Bezons ?

J’ai voté contre.

A propos d’un service de location de vélo électrique

Développer les possibilités de transport est une bonne chose. Mais peut-on en savoir plus sur la société qui va développer cela et comment ?
Je me demande si la décision du STIF ne va pas nous prendre en otage si demain les choses tournent mal. D’autant qu’on a sous les yeux l’attitude de Bolloré qui veut que la collectivité assume les pertes de sa société autolib jusqu’en 2023 en réclamant plusieurs dizaines de millions d’euros aux collectivités tous les ans. Cela doit être le sens de « l’auto partage » chez les actionnaires « tu partages et j’empoche ». La ville est concernée et J’en profite pour demander si la ville va se retrouver à payer une part ?
L’élu en charge de cette question n’a pas apporté beaucoup de précisions sur le projet futur mais sur autolib, il a déclaré qu’il pourrait y avoir une facture de 200 000 euros pour la ville.

Je ne partage pas son enthousiasme. Je me suis abstenu.

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