lundi 2 juillet 2018

Conseil municipal d’Argenteuil du 29 juin 2018

Les derniers rangs de la majorité municipale de plus en plus déserts (ph. Engagés pour Argenteuil)

Dans les jours qui viennent, nous reviendrons sur le dernier conseil municipal, quelque peu terne, de vendredi dernier, 29 juin. Il a surtout été marqué par ce qu’il y manquait.
         Ainsi, la démission d’un adjoint qui s’était fait remarqué au début du mandat de la municipalité actuelle n’a pas été explicitée.
         Aucune nouvelle n’a été donnée sur le « projet Héloïse » qui est pourtant très controversé, qui semble connaître d’importantes ratées, et à propos duquel depuis deux ans, la municipalité a été obligée à plusieurs reprises de s’expliquer.
         Rien sur l’état de l’entrée de la salle Jean Vilar et sur comment la municipalité compte s’y prendre pour permettre toutes les initiatives qui y seront programmées lors de la prochaine saison.



Système alambiqué pour réduire le service public utile à la population

Parmi les sujets au menu de ce conseil, un des plus importants portait sur la volonté du gouvernement de museler à 1,2% de hausse les dépenses de fonctionnement des plus importantes collectivités territoriales du pays. Argenteuil est concernée.
         Dans les faits, cet encadrement ne peut s’opérer qu’au détriment des services publics municipaux qui ont connu un certain nombre d’attaques diverses ces dernières années à Argenteuil et dont nous avons régulièrement parlé.
         Finalement, la municipalité aurait « obtenu » un taux légèrement supérieur, de 1,5 % de hausse au lieu des 1,2% prévu.
         Sous prétexte qu’en cas de non-respect de cette disposition, la commune se verrait imposer de lourdes amendes, le conseil municipal a voté le « contrat » qui porte bien son nom avec l’Etat. D’autres collectivités concernées ont refusé de le faire.
         C’est toujours la même chose. Les gestionnaires grognent mais acceptent souvent finalement de passer sous les fourches caudines de l’austérité gouvernementale. Augmentation de leurs charges et de leurs activités imposée par l’Etat sans moyens financiers supplémentaires à la hauteur, ou limitation obligée de leurs dépenses, ces gestionnaires préfèrent s’incliner.
         Ils appellent cela, l’esprit de « responsabilité !

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