Les derniers rangs de la majorité municipale de plus en plus déserts (ph. Engagés pour Argenteuil) |
Dans les jours qui viennent, nous reviendrons sur le dernier conseil municipal, quelque peu terne, de vendredi dernier, 29 juin. Il a surtout été marqué par ce qu’il y manquait.
Ainsi,
la démission d’un adjoint qui s’était fait remarqué au début du mandat de la
municipalité actuelle n’a pas été explicitée.
Aucune
nouvelle n’a été donnée sur le « projet Héloïse » qui est pourtant
très controversé, qui semble connaître d’importantes ratées, et à propos duquel
depuis deux ans, la municipalité a été obligée à plusieurs reprises de
s’expliquer.
Rien
sur l’état de l’entrée de la salle Jean Vilar et sur comment la municipalité
compte s’y prendre pour permettre toutes les initiatives qui y seront
programmées lors de la prochaine saison.
Système alambiqué pour réduire le service public utile à la
population
Parmi les sujets au menu de ce
conseil, un des plus importants portait sur la volonté du gouvernement de
museler à 1,2% de hausse les dépenses de fonctionnement des plus importantes collectivités
territoriales du pays. Argenteuil est concernée.
Dans
les faits, cet encadrement ne peut s’opérer qu’au détriment des services
publics municipaux qui ont connu un certain nombre d’attaques diverses ces
dernières années à Argenteuil et dont nous avons régulièrement parlé.
Finalement,
la municipalité aurait « obtenu » un taux légèrement supérieur, de
1,5 % de hausse au lieu des 1,2% prévu.
Sous
prétexte qu’en cas de non-respect de cette disposition, la commune se verrait
imposer de lourdes amendes, le conseil municipal a voté le
« contrat » qui porte bien son nom avec l’Etat. D’autres
collectivités concernées ont refusé de le faire.
C’est
toujours la même chose. Les gestionnaires grognent mais acceptent souvent
finalement de passer sous les fourches caudines de l’austérité gouvernementale.
Augmentation de leurs charges et de leurs activités imposée par l’Etat sans
moyens financiers supplémentaires à la hauteur, ou limitation obligée de leurs
dépenses, ces gestionnaires préfèrent s’incliner.
Ils
appellent cela, l’esprit de « responsabilité !
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