Où a-t-on vu une réflexion d’ensemble et générale sur la situation
du commerce à Argenteuil ?
Le premier point de l’ordre du
jour du dernier conseil municipal concernait l’adhésion d’Argenteuil à un
projet de la Métropole du Grand Paris intitulé « Centres-villes
vivants ».
Qui
n’a effectivement pas rêvé à Argenteuil comme dans bien d’autres villes d’un
« centre-ville » redynamisé, rénové, oui "vivant" ?
Rêvé,
car la réalité d’aujourd’hui est celle que nous connaissons à Argenteuil où il
est bien difficile de faire en Centre-ville véritablement ses courses en
matière de produits alimentaires et de vêtements. Des efforts sont faits dans
cette direction, mais chacun constate que ce n’est pas à la hauteur. Pour ne
prendre qu’un exemple, celui de la « boucherie Bernard », sa
fermeture a privé l’avenue Gabriel Péri d’une clientèle dont elle était –avec
le Presse papier et chez Nicolas, le seul point d’attraction.
Dans
la société d’aujourd’hui, ce sont les intérêts capitalistes, de l’immobilier et
du commerce, qui déterminent pour l’essentiel les localisations commerciales.
Installées souvent à la périphérie des villes, elles asphyxient le commerce de
centre-ville.
Pour
réanimer celui-ci, la tâche, en conséquence, est bien difficile, quand les
municipalités n’en rajoutent pas. C’est un des aspects qui amène à Argenteuil
à rejeter résolument le « projet Héloïse » qui, heureusement, a de très nombreux
ratés qui font espérer qu’il ne se fera jamais.
Que la municipalité adhère comme elle l’a fait, ou pas, à ce projet, pour rendre
à nouveau « vivant » le centre-ville est une chose, mais il faudra vraiment bien
d’autres efforts pour y parvenir.
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