mercredi 25 juillet 2018

Bonnes lectures (14) : Jung Chang, Les cygnes sauvages, Pocket


Les cygnes sauvages

 


J’ai évoqué il y a quelques jours, Bons baisers de Lénine, un roman chinois truculent de Yan Lianké mais qui a aussi un fond historique très juste sur la société chinoise d’hier et d’aujourd’hui. J’ai également lu cette année un autre roman, le recit d’une écrivaine d’origine chinoise, Jung Chang, Les cygnes sauvages.
         Il s’agit des tribulations désastreuses des membres d’une famille à travers les évènements dramatiques qu’a connus la Chine au XXème siècle. Cette famille est au cœur des évènements. Certains s’engagent aux côtés des « Seigneurs de la guerre » qui dominent dans les années 1920 et 1930. D’autres, plus nombreux dans la famille de l’héroïne, rejoignent le combat du PC chinois.
         En 1949, ce dernier l’emporte. Les Cygnes sauvages retrace alors les tribulations d’un pouvoir bureaucratique, dont les politiques successives et opposées se traduisirent par un gigantesque gâchis et des millions de victimes, pour déboucher par l’essor de la classe capitaliste que nous connaissons.
         Ce livre n’est pas récent mais mérite vraiment d’être lu, pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire, en particulier sur l’histoire des illusions, celles en l’occurrence qui enthousiasmèrent un temps un certain nombre d’intellectuels et d’écrivains ici.
         M. va encore me dire que ce n’est vraiment pas gai ce que je propose encore aujourd’hui. Mais justement, le temps des vacances permet de s’arrêter en prenant le temps pour approfondir des grands moments et des grands problèmes de l’histoire. 

Jung Chang, Les cygnes sauvages, Pocket, 9 euros

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