Comme tout cela sonne faux
Dans sa tribune de juillet
insérée dans L’Argenteuillais,
l’opposition municipale brode sur la « fraternité ».
Son
point de départ est le drame qui a endeuillé une famille il y a plusieurs
semaines, et qui a entraîné un grand élan de fraternité, en particulier de la
part des milieux populaires de la Ville.
Mais
qu’est-ce que cet élan de fraternité a de propre à Argenteuil ? Nous le
retrouvons dans bien des situations où des fractions de la population portent
aide et secours à ceux de leurs frères d’humanité touchés par des drames. Nous
pensons en particulier actuellement à ceux qui aujourd’hui, à Calais, dans les
Alpes, à Mentons, aident les migrants.
Mais
ce n’est pas là l’essentiel. Au-delà du nom du groupe d’opposition en question
qui fait sourire (« Fiers d’être Argenteuillais »), nous voulons
rappeler que son chef, Philippe Doucet, était celui qui pendant deux ans et
demi a été le proche inconditionnel de Valls. Soutenant et justifiant la Loi El
Komri, ou encore le projet heureusement abandonné de « déchéance de la nationalité »,
le député d’alors rendit plus difficile la situation matérielle et morale de la
population, donc de celle de la ville dont il avait été maire, et par cela fit
obstacle à la fraternité qu’il évoque aujourd’hui.
Alors,
la fraternité, la vraie, la solide, à d’autres pour la faire vivre, et
justement le drame de Côté Seine démontre que l’on n’a pas besoin de ce genre
de discours qui sonne tellement faux, et de ces politiciens-là pour la faire
vivre !
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