« Reconquête des berges », au moins y réfléchir
sérieusement
Nous avons eu l’occasion ces
jours derniers de marcher lelong du canal de l’Ourcq à Pantin. Un espace
industriel qui devait avoir un aspect quelque peu sinistre il y a peu de temps
encore a été transformé en un lieu accueillant où se mêlent entreprises et
lieux d’habitation. Les employés de la Ville d’Argenteuil qui sont allés en
formation dans le centre national de formation des employés municipaux près de
l’Eglise de Pantin le connaissent dorénavant.
Cet
espace de quais aujourd’hui en train de finir d’être aménagé a été, c’est une
évidence, l’objet d’un aménagement d’ensemble qui lui donne une harmonie qui
nous transporte en Angleterre ou dans un pays du nord de l’Europe.
Oui,
un aménagement d’ensemble, pensé « globalement ».
C’est
justement ce qui manque fondamentalement à Argenteuil pour ce qui concerne les
six kilomètres des berges de la Seine. Sans parler de la catastrophe de l’espace
Jean Vilar engagé par le maire d’Argenteuil dans les pas de son prédécesseur,
il n’y a pas de plan d’ensemble les concernant. Ou s’il y en a un, il est caché
aux habitants. La municipalité annonce un projet pour la zone industrielle de
la gare du centre, un autre pour la zone « Dassault », mais aucune vue
d’ensemble, pour un espace qui présente pourtant une unité, celle de ces berges
du fleuve à aménager comme un tout.
Evidemment,
réaliser ensuite relève de bien d’autres paramètres qui dépendent pour
l’essentiel des initiatives capitalistes. Mais pourquoi commencer à miter
l’espace par des projets éparses sans cohérence les uns avec les autres, sans
avoir une vision d’ensemble de ce qui serait possible ?
Pourquoi
ce qui a été au moins réfléchi à Patin pour le canal de l’Ourcq ne l’est plus douze
kilomètres plus loin à Argenteuil pour les berges de la Seine ?
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