Des pouvoirs publics odieux
Depuis le début du mouvement de
lutte contre l'insécurité à Mayotte, mi-février, le juge des libertés et de la
détention du tribunal de grande instance aurait été saisi de plus de sept cents
demandes de prolongation de rétention de personnes étrangères en situation
irrégulière. Mais depuis le 21 mars l'Union des Comores refuse de réadmettre
ses ressortissants expulsés de Mayotte et les places manquent en centre de
rétention de Mamoudzou.
Dans ces
conditions, ces demandes ne devraient aboutir qu’à la libération des personnes
interpellées, décision que les pouvoirs publics se refusent à assumer.
Aussi le
syndicat de la magistrature dénonce la politique démagogique du chiffre en
appelant à l’arrêt des interpellations de clandestins à Mayotte.
Cela
reste certes un geste symbolique, mais il souligne le mépris dans lequel préfet
et gouvernement tiennent la population.
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