Promesse de patrons, promesse bidon
Lors du
rachat à Bouygues de la branche énergie d'Alstom en 2014, General Electric (GE)
s'était engagé à créer 1000 emplois en France d'ici fin 2018. Cette vente avait
été avalisée par le ministre des finances d'alors, un certain Emmanuel Macron.
Sans surprise, la promesse ne sera pas tenue. GE affirme avoir créé 300 emplois
en France mais en a supprimé beaucoup plus dans toute l'Europe.
Même si GE payait l'amende de 34 millions d'euros
théoriquement prévue pour cette forfaiture - ce qui est improbable - c'est une
goutte d'eau pour la richissime multinationale. Dans ce monde, c'est avec la
complicité des gouvernements que les grands groupes comme Bouygues ou GE jouent
avec les emplois et la vie des travailleurs, et en tire profit.
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