Dès aujourd’hui, au travail ! Le compte à rebours a débuté
Hier matin, vers 6 heures, une
partie notable de la garniture de l’auvent de l’entrée de la salle Jean Vilar
s’est effondrée, entraînant une chute de parpaings du toit de cet auvent.
Heureusement,
à cette heure, cette chute n’a blessé personne.
Selon
toute vraisemblance, cet accident est dû à un problème d’étanchéité de la
toiture de tout le hall Jean Vilar. Ce problème est apparemment connu de tous,
et de longue date.
Cet
accident majeur fait suite à la chute d’éléments du plafond du hall, près de la
seconde porte donnant sur la grande salle, qui a eu lieu au moment du banquet
de la FNACA, le 10 mars dernier. Ce souci aurait dû alerter la municipalité sur
la situation du toit du hall.
Certes,
le complexe Jean Vilar, à part quelques aménagements pour les spectacles et la
rénovation de la salle Pierre Dux, n’a pas été depuis des décennies au cœur des
préoccupations des municipalités successives. L’entretien du gros œuvre n’a pas
été fait comme il aurait dû l’être. On en voit les conséquences aujourd’hui.
L’imbroglio
dont la municipalité est la seule responsable se complique avec cet accident.
La
salle dite « provisoire » du Val-nord dans le parc Maurice Audin ne
convient pas pour des évènements importants. La municipalité en a tiré
dernièrement les conclusions en reportant pour la cinquième fois la fin de
l’utilisation du complexe Jean Vilar. Celui-ci servira encore durant la saison
2018-2019 pour nombres d’évènements soit initiés par des associations soit par
la Ville.
Pour
que cette saison 2018-2019 se passe dans les meilleures conditions, la
municipalité doit engager instamment les vérifications qui s’imposent pour
vérifier l’étanchéité non seulement du toit du hall du complexe mais également
ceux de la salle Jean Vilar elle-même et de la salle Pierre Dux, et engager
immédiatement les travaux nécessaires. Cela afin que dès septembre, tout se
passe dans les meilleures conditions pour les évènements prévus. Les deux mois
d’été qui commencent ce dimanche le permettent, à condition d’en avoir la
volonté politique et y mettant les moyens. Le compte à rebours a commencé.
Dominique MARIETTE
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire