Les syndicats CGT, Force ouvrière
et l’Union syndicale solidaire appellent le 28 juin à une journée
interprofessionnelle avec les syndicats étudiants et lycéens Unef, UNL et FIDL,
en soutien « aux étudiants et aux travailleurs, actifs, chômeurs ou retraités,
des secteurs publics comme privé, mobilisés pour la défense de leurs droits et
l’aboutissement de leurs revendications ». Les cheminots sont appelés à
faire grève ce même jour, dans le cadre de la lutte qu’ils mènent maintenant
depuis trois mois.
Macron l’annonce clairement de
manière cynique et provocante : c’est à tous les travailleurs qu’il veut
s’attaquer. Dans la fonction publique, il est question de supprimer 120 000
postes, d’avoir recours massivement aux contractuels. Le gouvernement vient de
refuser toute augmentation des salaires des fonctionnaires. Pour faire aussi
les poches des travailleurs les plus pauvres, le gouvernement envisage de
revoir à la baisse plusieurs allocations, voire d’en supprimer, comme l’ASS qui
bénéfice aux chômeurs en fin de droits, sans parler des attaques contre le
pouvoir d’achat des retraités et des projets de remise en cause des retraites.
Bien servis par Macron et son
gouvernement, les actionnaires de grandes entreprises et tout ce que le pays
compte de très riches, mènent ainsi la guerre contre l’ensemble du monde du
travail. Alors, c’est ensemble qu’il faut se préparer à rendre les coups. Le 28
juin est l’occasion d’affirmer cette nécessité de se battre tous ensemble. Il
faut faire de cette journée de protestation contre la politique anti-ouvrière
du gouvernement une réussite !
Aline Rétesse (Lutte ouvrière
n°2603)
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