vendredi 15 juin 2018

1948, la Nakba, et l’exode de ses 700 000 arabes palestiniens


Un désastre d’abord pour la population palestinienne, mais aussi pour celle d’Israël



Dernièrement, à Bezons, une allée de la « Nakba” a été inaugurée dernièrement pas la municipalité qui a toujours marqué sa solidarité avec la lutte de la population palestinienne. Ce terme arabe de « Nakba » signifie « « désastre » ou « catastrophe ». Il s’agit pour reprendre la bonne définition de Wikipédia de « l'exode de la population arabe palestinienne qui se produisit pendant la guerre israélo-arabe de 1948. L'événement est commémoré dans la mémoire collective palestinienne en tant que Nakba.
Durant cette guerre, approximativement 700 000 Arabes palestiniens fuient vers les secteurs sous contrôle arabe et vers les pays arabes voisins. Ils se voient de manière générale refuser le droit au retour à la suite de l'échec des accords de paix. Approximativement 400 villages arabes sont abandonnés, évacués ou détruits. Leurs descendants sont aujourd'hui plus de 5 millions de réfugiés palestiniens. »


                                                                                                        Wikipédia

         Un certain nombre de condamnations de l’installation de cette plaque sont venues de l’ambassade d’Israël en France et d’organisations françaises pro-sionistes.
         Plus étonnante si l’on peut dire est la prise de position du préfet du Val d’Oise demandant la dépose de la plaque sur la base, selon Le Parisien 95, des trois arguments suivants :
-une « prise de position rompant avec le principe de neutralité républicaine dans le domaine international, domaine réservé à l’Etat » ;
         -cette action « est étrangère à tout intérêt communal » ;
         -le risque de « troubles graves à l’ordre public ».
         Comme on aimerait entendre le préfet et l’Etat qu’il représente dénoncer avec la même véhémence les 120 morts et les 3700 blessés qui ont eu lieu à la frontière de l’enclave de Gaza ces dernières semaines.
         En tout cas, notre solidarité va dans cette affaire au maire de Bezons. D. MARIETTE.

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