Un désastre d’abord pour la population palestinienne, mais aussi
pour celle d’Israël
Dernièrement,
à Bezons, une allée de la « Nakba” a été inaugurée dernièrement pas la
municipalité qui a toujours marqué sa solidarité avec la lutte de la population
palestinienne. Ce terme arabe de « Nakba » signifie « « désastre
» ou « catastrophe ». Il s’agit pour reprendre la bonne définition de Wikipédia
de « l'exode de la population arabe
palestinienne qui se produisit pendant la guerre israélo-arabe de 1948.
L'événement est commémoré dans la mémoire collective palestinienne en tant que
Nakba.
Durant cette guerre, approximativement 700 000 Arabes
palestiniens fuient vers les secteurs sous contrôle arabe et vers les pays
arabes voisins. Ils se voient de manière générale refuser le droit au retour à
la suite de l'échec des accords de paix. Approximativement 400 villages arabes
sont abandonnés, évacués ou détruits. Leurs descendants sont aujourd'hui plus
de 5 millions de réfugiés palestiniens. »
Wikipédia |
Un certain nombre de condamnations de
l’installation de cette plaque sont venues de l’ambassade d’Israël en France et
d’organisations françaises pro-sionistes.
Plus étonnante si l’on peut dire est la
prise de position du préfet du Val d’Oise demandant la dépose de la plaque sur
la base, selon Le Parisien 95, des trois arguments suivants :
-une « prise de position rompant avec le principe de
neutralité républicaine dans le domaine international, domaine réservé à l’Etat » ;
-cette action « est étrangère à tout
intérêt communal » ;
-le risque de « troubles graves à
l’ordre public ».
Comme on aimerait entendre le préfet et
l’Etat qu’il représente dénoncer avec la même véhémence les 120 morts et les
3700 blessés qui ont eu lieu à la frontière de l’enclave de Gaza ces dernières
semaines.
En tout cas, notre solidarité va dans
cette affaire au maire de Bezons. D. MARIETTE.
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