Les militants occupent la vieille université de monsieur de Sorbon
Dès le début des évènements, le
centre névralgique des évènements est pour tous le quartier latin, le boulevard
Saint-Michel, mais surtout la Sorbonne et les facultés de la Halle aux vins et
de Censier. Mes itinéraires passeront pendant plusieurs jours par ces lieux.
La
Sorbonne fut fermée le vendredi 3 mai. Le samedi 4 ou le suivant, je vais au
quartier latin humer l’air. Il est lourd, très pesant, les gardes mobiles sont
très présents.
Le
13 mai, jour de la grande manifestation parisienne, la Sorbonne est rouverte.
Je m’y rendrai de nombreuses fois durant les deux semaines qui suivent,
regardant les stands qui s’y alignent dans la cour, longeant les coursives, et
découvrant le hall somptueux du rectorat de Paris. J’y dormirai une nuit, sur
un coin de pupitre, après avoir participer à un débat interminable.
Mais
la Sorbonne, c’est aussi le centre de l’activité des groupes gauchistes qui
vont y occuper des locaux durant plusieurs semaines, Voix ouvrière compris. Plusieurs soirs, je participe à la réunion
de bilan de la journée qui, autour des dirigeants de cette organisation
rassemble de mémoire 150 à 200 personnes. Il s’agit de faire le point sur les
évènements de la journée, de rassembler les informations sur l’état d’esprit
des grévistes et des acteurs du mouvement, et de définir les orientations pour
la journée ou les jours à venir…
Ce
sera mon premier contact militant avec l’organisation. Un autre aurait pu être
le cercle Léon Trotski prévu pour ce mois-là au Palais de la Mutualité, mais
qui sera finalement interdit je crois. Il faudra attendre l’année suivante pour
que je participe à mon premier meeting de Lutte ouvrière.
(A suivre. L’apprenti militant tente d’appliquer l’orientation politique
du moment)
Mai 2018 : agenda militant
(suite)
Vendredi
18 mai
à 08h15
France
Bleu Île-de-France : Nathalie Arthaud est l'invitée politique
La fête de Lutte ouvrière à Presles, les 19,
20, et 21 mai 2018
Suite du programme
Le site
de la fête :
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