L’origine des profits va se crécher là où l’on sait
A Argenteuil, il y avait naguère de nombreuses
crèches municipales qui ont été installées en particulier avec des fonds
communaux, c’est-à-dire avec nos impôts. 4 ont depuis lors été « privatisées »
et remises à un groupe privé, Babilou qui bénéficie d'une "délégation de service public" de la part de la municipalité.
Ce
groupe privé possédait à la date de l'an passé 500 crèches grâce au travail de 6500 salariés.
Selon
un article de l’an passé du magazine Challenges, Babilou prônerait entre autre
« la qualité, l’esprit d’équipe, la bienveillance, l’engagement et la
diversité ».
Les
déclarations d’intention ne coûtent rien. En revanche, ce n’est pas pour la
gloire des crèches, le bonheur des parents et des personnels, qu’un fonds de
placement américain a intégré le capital de Babilou l’an passé, et que la fortune de ses fondateurs est passée de 100
millions d’euros en 2016 à 250 millions en 2018, les faisant se hisser à la 321ème
place du classement Challenges des plus grandes fortunes de France en 2017.
Mais
quelle est l’origine de ce grand bond ? A chercher du côté d’investissements faits par la
collectivité? De la situation des bambins ? Des conditions de travail et de
salaire des personnels ?
L’enquête
continue.
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