Un silence dérisoire, mais comme par « principe »
Ce que nous avons annoncé depuis
des semaines est aujourd’hui confirmé officiellement, au moins aux associations
locales. La « suspension » de la salle Jean Vilar est bien
« suspendue ». Au mieux, pour la municipalité, sa fermeture se fera
en… juin 2019.
Pourtant,
il y a dix jours encore, si l’on en croit les déclarations de l’hebdomadaire L’Echo régional, le premier adjoint de
la municipalité d’Argenteuil faisait mine de le contester :
« …le comité Jean-Vilar
avance maintenant l’hypothèse que la « suspension » de l’utilisation de la
salle Jean-Vilar aurait été repoussée d’un an… Une info qui fait sursauter
Xavier Péricat. « Non, ce n’est pas ce qui est prévu. L’arrêt de
l’utilisation reste prévu pour cet été, même si après, l’avancement du projet
dépend de nombreux recours qui ont été exercés », insiste le premier
adjoint." »
Pourtant
depuis des semaines avant cette déclaration, l’adjoint savait que ce qu’il
affirmait ne correspondait pas à ce que la municipalité avait décidé.
Nous
dirons simplement que cette attitude tente de prendre les gens pour des
imbéciles.
Nous
n’avons pas d’espion ni au sein de la municipalité ni à celui du cabinet du
maire. Il suffisait simplement d’écouter ce qui se disait partout du côté des
associations, des personnels, et depuis peu, du côté de l’Education nationale
concernée au premier chef par cette affaire.
Ce
refus de dire de la part de la municipalité est surtout dérisoire. Mais
l’éducation politique de ces édiles est de considérer qu’une fois élus, la
Ville leur appartient en quelque sorte, le monopole de l’information compris.
Une
municipalité ouvrière, à l’image de la société pour laquelle nous militons,
aurait sur ce plan, une attitude aux antipodes.
Non
seulement, pour agir et survivre, elle stimulerait l’engagement de tous, et
sans limite, mais pour cela, sur le plan de l’information, elle aurait à cœur
de diffuser les informations concernant l’ensemble de la vie communale, de la
vie collective.
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