dimanche 8 avril 2018

Edouard Philippe et le prolétaire, Le Parisien et Lutte ouvrière, deux camps, deux classes dans la grève de la SNCF


"Tenez !"



Le gouvernement continue sa propagande contre les grévistes de la SNCF. Jour après jour, certains médias sortent de leur chapeau des sondages magiques contre la grève. Ce matin, Le Parisien fait sa une sur une photo de Philippe jouant les fiers-à-bras, avec en bulle : « Nous irons jusqu’au bout ». Rappelons que ce quotidien est la propriété de Bernard Arnault, le roi des riches.
         Le gouvernement joue sa partition, et il n’y a là rien d’étonnant.
         Mais, hier, nous avons entendu une toute autre musique, bien différente, celle du monde du travail.
        Hier matin samedi était notre journée de présence générale sur Argenteuil, à l’occasion de laquelle, avec notre journal Lutte ouvrière nous allons à la rencontre des travailleurs pour échanger sur la situation.
         Il n’y a pas à le cacher, la rencontre était difficile ces derniers mois, le moral n’y étant guère parmi les travailleurs.
         Mais hier, changement de décor. La grève de la SNCF est passée par là. Et nous avons pu constater combien l’énorme majorité des travailleurs des quartiers populaires étaient conscients du bras-de-fer qui a commencé et se retrouve aux côté des cheminots en lutte.
         Nous ne retiendrons qu’une interjection rencontrée à plusieurs reprises et qui résume le sentiment que nous avons pu mesurer hier matin, dans le centre d’Argenteuil, à l’entrée de la mairie, à Joliot-Curie, aux Champioux et au Val-Sud : « il faut qu’ils tiennent ! ».

Demain lundi 9 avril 2018 à 13h, à Paris, place des Invalides

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