Très loin des intérêts matériels et moraux de la population
Il y aura bientôt quatre ans que
la municipalité à direction LR est en place à Argenteuil. Deux-tiers de mandat,
la messe est dite.
Nous
ne lui reprochons pas de n’avoir pas fait l’impossible. Contraintes par les
décisions gouvernementales, leur profil économique qui dépend du patronat, et
la situation financière des habitants, les communes comme les autres collectivités
locales ne peuvent offrir que la gestion de ce qu’elles ont. Pour une commune
populaire comme Argenteuil, cela signifie gérer des ressources extrêmement
limitées… et les difficultés.
On
peut donc déjà reprocher à la municipalité de ne pas expliquer cela, tout comme
le fait que ce sont les banques qui mènent la danse en ponctionnant sous forme
d’intérêts d’emprunts une partie notable des ressources. La municipalité
actuelle n’a de la même façon toujours pas reconnue sa responsabilité au niveau
des « emprunts toxiques » qu’elle avait contractés lors de son
premier mandat.
Mais
cette discrétion est à l’image de toute une attitude où, à Argenteuil comme
ailleurs, les municipalités, et le maire en tout premier lieu, agissent, du
premier jour de leur élection au dernier de leur mandat, comme si la Ville
était leur propriété personnelle gérée dans le plus grand des secrets.
L’affaire « Héloïse » avec la volonté de liquider la salle des fêtes
municipales et son espace en est une des plus sombres illustrations.
On
peut lui reprocher également l’accord qu’elle a opéré à propos du stationnement
avec SPIE, avec une dépense qui aurait permis la construction d’au moins deux
nouveaux groupes scolaires.
On
peut encore lui reprocher ses promesses extravagantes de 2014 sur lesquelles
elle n’est jamais revenue et que nous lui rappellerons sans cesse. (voir ci-dessous).
Une
municipalité ouvrière dirait la vérité à la population, qu’en la matière comme
dans bien d’autres, il n’y a aucun miracle à attendre, et que la seule garantie
que ses édiles fassent le moins de bêtises possibles serait qu’ils soient
continuellement contrôlés par la population, et révocables s’ils ne sont pas à
la hauteur de leurs tâches. Quant à vraiment changer les choses, c’est à un
tout autre niveau que cela sera possible, celui de la société capitaliste et de
son Etat. Et des édiles liés aux intérêts de la population auraient à cœur de
le rappeler sans cesse.
Aucune décision sans concertation... !!! |
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