lundi 5 mars 2018

Retraités, CSG, le racket a assez duré


Dans la rue le 15 mars


Le jeune Macron dit « assumer » le fait de demander des sacrifices aux anciens à travers la hausse de la CSG. Monsieur assume. Mais qu’il se méfie des anciens. Ils ne font certes plus grève. Pour certains, ils peuvent avoir du mal à courir sur les pavés de Paris ou d’ailleurs. Mais ils peuvent avoir un tout autre rôle n’en déplaise à Macron, de dire aux jeunes et dans leur famille, que le seul moyen de lui répondre, quelle que soit la génération, ce sera d’organiser la riposte tous ensemble, jeunes et vieux !



CSG : qui sont les retraités aisés ?

Les attaques du gouvernement envers les retraités ont pris toute leur réalité au début du mois de février, avec le versement des premières pensions de l’année 2018, les premières affectées de l’augmentation de 1,7 % du taux de CSG.
Un retraité qui touchait jusqu’alors 1 231 euros se retrouve maintenant avec 1 204 euros, soit 27 euros de moins chaque mois, c’est-à-dire des revenus amputés de 324 euros à la fin de l’année. Pour le gouvernement, il appartient à la catégorie des retraités aisés, ceux à qui Emmanuel Macron demande de faire un effort pour compenser la baisse de la cotisation chômage et la suppression de la cotisation maladie des salariés du secteur public. Un discours indécent, digne de ces valets de la bourgeoisie !
Pire, si c’est possible : alors que Bruno Le Maire avait assuré que « les plus modestes ne seraient pas touchés », en fixant le seuil de cette modestie à 1 200 euros par mois, c’est en réalité le revenu fiscal qui est pris en compte. Le plafond de ressources est alors de 1 840 euros pour un couple. Donc, si mari et femme perçoivent chacun 950 euros, ou que l’un bénéficie d’une retraite de 1 100 et l’autre de 800 euros, ils devront payer la hausse de la CSG. Avec leurs 1 900 euros par mois pour vivre à deux, ils font partie des retraités « aisés », il leur faudra faire un effort… Révoltant !

                                           Sophie GARGAN (Lutte ouvrière n°2587) 


Manifestation à Paris des retraités


Trajet / parcours : Départ 14h30 de Montparnasse (Place du 18 juin)
Place du 18 juin > rue de Varenne




Journée nationale d'actions des retraité-es

Non à la baisse des pensions.
Les retraitées et les retraités : ni privilégiés ni assistés !

Appel intersyndical

Au 1er janvier 2018 la CSG a augmenté de 1,7 point. Une augmentation de 25 %, pour la plupart des retraités, provoquant une baisse nette des pensions de plusieurs centaines d'euros par an.

Quelques exemples de baisses de pensions :

  • Un couple de retraités, Anne, ancienne infirmière en hôpital avec 970 € de pension, et Jean, ancien employé municipal avec 1010 €, tous deux en dessous du seuil de pauvreté, perdent ensemble 34 € par mois et 404 € par an.
  • Avec une pension de 2000 € par mois, Jean-Pierre perd, rien que pour sa retraite complémentaire, plus de 200 € par an.
  • Annie perçoit 1 120 € de pension, elle croyait être à l'abri sauf que son mari perçoit 2 500 €. Elle va payer car elle avait oublié que c'était en lien avec le revenu fiscal de référence qui tient compte des revenus de la famille.
  • Michel, instituteur retraité avec 2 058 € de pension perd 35 € par mois et 420 € sur une année.

Nous avons connu les blocages des pensions, des sous indexations, jamais une telle amputation !


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