mardi 27 mars 2018

Hôpitaux, urgences, à Lyon comme ailleurs, sans moyens


Les hôpitaux sur brancards

Les chefs des services d'urgence des hôpitaux comptabilisent le nombre de patients qui y ont passé la nuit sans disposer d'un lit. Plus de 200 malades doivent dormir chaque nuit sur des brancards où ils attendent d'être soignés, et parfois y meurent...
Depuis des années, les ministres de la Santé, au nom des gouvernements successifs, font fermer des lits, ce qui a conduit à la catastrophe actuelle. La ministre vient d'expliquer que Ia majorité des personnes qui se présentent aux urgences « ne devraient pas y être ». En effet, elles devraient pouvoir disposer de lits... ceux qui ont été fermés.


A Lyon, les urgences de la Croix-Rousse rejoignent la grève



Le personnel des urgences de l’hôpital a décidé de rejoindre les grévistes des urgences des hôpitaux Edouard Herriot, Lyon-Sud et Saint-Luc Saint-Joseph. Les conditions de travail dans ce service sont particulièrement épuisantes par manque de personnel.
     Le service n’est ouvert qu’en journée jusqu’à 19 h. Mais infirmiers et aides-soignants se trouvent toujours contraints de travailler bien au-delà pour finir les soins. Pour être en plus le lendemain matin à leur poste à 7 h, 8 h ou 9 h avec des nuits très courtes pour se reposer.
     Les agents sont multitâches : soins, toilettes, accueil, brancardage, ménage. Comme dans tous les services d’urgences, il faut batailler pour  trouver des lits libres pour muter les cas les plus graves. Il faut tout faire très vite. Et en plus un poste de secrétaire vient d'être supprimé, ce qui alourdit encore plus la charge de travail de tous.
     Alors trop, c’est trop. Le personnel des urgences s’est donc joint au mouvement des autres hôpitaux pour exiger l’arrêt des suppressions de postes et les embauches nécessaires.

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