Sans doute, juste un peu volé
Vendredi 16 février, la police
gabonaise a débarqué dans les locaux de la SEEG, filiale de Veolia, pour en
prendre le contrôle. Le gouvernement gabonais a suspendu le contrat avec Veolia
qui avait depuis 20 ans le monopole sur la distribution de l'eau et de
l'électricité à Libreville.
Veolia se
dit « victime d'une expropriation brutale ». Mais le seul liquide dont elle se
préoccupait vraiment était celui qui alimentait son compte en banque. La
population subit des coupures quotidiennes, des quartiers peuvent rester deux
semaines privés d'eau, sans réduction des factures.
La
reprise en main de la gestion de l'eau et de l'électricité par l'état gabonais,
si elle se réalisait effectivement, ne suffira certes pas à satisfaire les
besoins de la population. Mais ce serait une bonne chose d'éliminer la couche
de profiteurs comme Véolia, qui pompent le pays.
Et
que pense de tout cela le tout nouveau « directeur des relations institutionnelles » de Véolia,
l’ex-Argenteuillais Faouzi Lamdaoui ?
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire