Les mains libres pour l’horreur
Photo :
qiminwu (Wikimedia Commons). La Ghouta orientale, massacre à l’arme chimique en
août 2013
L'ONU vient d’adopter une
résolution appelant le régime de Bachar al-Assad à accepter sans délais une
« trêve humanitaire ». Quant à Macron et Merkel, ils ont téléphoné à
Poutine pour lui demander d'exercer « une pression maximale » sur le
dictateur syrien. Mais les attaques sur le quartier de la Ghouta orientale, aux
portes de la capitale Damas, continuent. On fait état de plus de 500 morts
civils, en quelques jours, dont plus de 100 enfants.
Depuis
2011, Bachar al-Assad a eu largement le temps de vérifier qu'il n'a rien à
craindre des puissances impérialistes. Elles sont capables d'accoucher de
résolutions humanitaires, de brandir des menaces... mais guère plus. C’est
qu’elles ne trouvent pas d’homme « fort » à mettre à la place du
dictateur syrien.
Le
massacre continue donc, sous le regard complice des grands de ce monde. Il y a
tout lieu de penser qu'ils seront plus réactifs quand il s'agira de lancer
leurs multinationales à l'assaut des marchés de Syrie pour la reconstruction
des villes et des infrastructures détruites par cette sale guerre.
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