Défense de « l’îlot Héloïse »,
défense de Jean Vilar
Le
« projet Héloïse » est uniquement un investissement immobilier comme
un autre, dont l’objectif, comme tout investissement capitaliste est d’obtenir un
profit. Un point c’est tout.
L’intérêt pour la société ? Vous
n’y pensez pas. La concurrence avec d’autres éléments de la vie sociale ?
Et alors, c’est la loi du genre ! Que « Côté Seine » périclite,
que le groupe scolaire du quartier ne puisse pas absorber les élèves venant de
l’immobilier prévu, que l’équipement municipal du Figuier blanc n’y résiste
pas ? Il n’y a pas d’omelette capitaliste sans œufs cassés, diantre !
L’investissement privé durera tant que
durera le capitalisme. Et il y a bien peu d’obstacles à son rôle de prédateur. C'est ce que l'on appelle la liberté de la propriété des moyens de production.
La dernière réunion de la Commission Nationale d’Aménagement Commercial en a
donné une nouvelle preuve à propos du « projet Héloïse ».
En revanche, il est possible d’imposer
qu’il ne le fasse pas n’importe où. Pour ce qui du « projet
Héloïse », il ne doit pas se faire sur l’espace Jean Vilar pour deux
raisons fondamentales. La première est qu’il liquiderait un bien communal
portant une salle des fêtes communale. La seconde est qu’il
« dénaturait » d’une façon définitive, l’espace de « l’île
Héloïse », certes victime depuis des décennies de décisions
malencontreuses, mais qui ne l’est pas de manière irrémédiable et qui ne
demande qu’à être « renaturé ».
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