Devant le refus de la ministre de
la Justice d'augmenter leurs salaires et leurs primes, l'une de leurs
principales revendications, les gardiens de prisons poursuivent leur mouvement.
Chargés par l'État de surveiller des prisonniers toujours plus nombreux,
enfermés dans des conditions inhumaines, les gardiens de prisons subissent en
première ligne les conséquences de cette brutalité.
Incapables
d'enrayer la violence d'une société minée par le chômage et les inégalités, les
gouvernements successifs ont multiplié les lois répressives. Ils ont enfermé
des malades qui relèvent de l'hôpital psychiatrique. Comble du cynisme, l'État
traite à peine mieux les gardiens aux effectifs insuffisants et dont les
salaires, ceux de fonctionnaires de catégorie C, sont indignes. Ils ont raison
de ne pas l'accepter.
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