mardi 12 décembre 2017

Argenteuil et tourisme en Val d’Oise : pour le conseil départemental, « oubliez cette rive que je ne saurais voir bétonnée de la sorte »


Argenteuil, L’Ile maudite des archipels ?



Si nous parlons beaucoup d’Argenteuil, c’est que nous y habitons et nous y militons. Nous le faisons du point de vue des intérêts des travailleurs, lesquels de notre point de vue ne connaissent aucune frontière, quelle qu’elle soit, de frontières communales en particulier, qui les opposerait aux habitants des autres communes, puisque les intérêts des travailleurs sont communs à tous et ne font qu’un, quel que soit leur localisation, Mais en tant que ville significative du point de vue du monde du travail qui y représente l’essentiel de la population, il s’y passe des choses très particulières, tant au niveau de la vie municipale comme chacun peut le suivre chaque jour sur le présent blog, mais également en rapport avec le reste de l’espace mitoyen, avec les autres communes ou avec le reste du département ou celui de la Région parisienne.
         A ce niveau, nous avons déjà eu l’occasion d’écrire sur le caractère périphérique de la commune par rapport au Val d’Oise et à la Métropole du Grand Paris, et des nombreux caractères d’abandon qui lui sont liés.
         Ces jours derniers, une nouvelle fois, cette question nous est apparue à la lecture de la pleine page que Le Parisien-95 a consacré mardi dernier à la politique touristique du conseil départemental du Val d’Oise. Celui-ci divise le 95 en quatre espaces touristiques majeurs, appelés pour l’occasion « archipels ». Le nom de l’un d’entre eux est « L’archipel de la forêt de Montmorency et des Rives de Seine. Il concerne la commune d’Argenteuil que l’on reconnaît sur la carte du département qui est proposée, mais sans la mention de la Ville, qui n’est également mentionnée nulle part dans cet article.
         Voilà un nouvel indice qui confirme que les édiles d’Argenteuil qui ont fui le Val d’Oise pour la Métropole du Grand Paris ne sont pas en odeur de sainteté à l’hôtel du département. Mais qui s’en étonnera doublement lorsqu’il s’agit de parler du développement touristique.
         « Archipel de la forêt de Montmorency et des Rives de Seine ». Voilà qui nous ramène à notre action pour ne pas détériorer un peu plus les berges de la Seine avec la construction du projet P. Doucet-G. Mothron !
         Quand on veut détruire un peu plus la rive de la Seine en liquidant ce qui reste de l’Ile des Impressionnistes, on comprend que cela donne des aigreurs, y compris de la part des amis politiques, incités devant un tel massacre touristique à vous ignorer.

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