Argenteuil, L’Ile maudite des archipels ?
Si nous parlons beaucoup d’Argenteuil,
c’est que nous y habitons et nous y militons. Nous le faisons du point de vue
des intérêts des travailleurs, lesquels de notre point de vue ne connaissent
aucune frontière, quelle qu’elle soit, de frontières communales en particulier,
qui les opposerait aux habitants des autres communes, puisque les intérêts des
travailleurs sont communs à tous et ne font qu’un, quel que soit leur localisation,
Mais en tant que ville significative du point de vue du monde du travail qui y
représente l’essentiel de la population, il s’y passe des choses très
particulières, tant au niveau de la vie municipale comme chacun peut le suivre
chaque jour sur le présent blog, mais également en rapport avec le reste de
l’espace mitoyen, avec les autres communes ou avec le reste du département ou celui
de la Région parisienne.
A
ce niveau, nous avons déjà eu l’occasion d’écrire sur le caractère périphérique
de la commune par rapport au Val d’Oise et à la Métropole du Grand Paris, et
des nombreux caractères d’abandon qui lui sont liés.
Ces
jours derniers, une nouvelle fois, cette question nous est apparue à la lecture
de la pleine page que Le Parisien-95 a consacré mardi dernier à la politique
touristique du conseil départemental du Val d’Oise. Celui-ci divise le 95 en
quatre espaces touristiques majeurs, appelés pour l’occasion « archipels ».
Le nom de l’un d’entre eux est « L’archipel de la forêt de Montmorency et
des Rives de Seine. Il concerne la commune d’Argenteuil que l’on reconnaît sur
la carte du département qui est proposée, mais sans la mention de la Ville, qui
n’est également mentionnée nulle part dans cet article.
Voilà
un nouvel indice qui confirme que les édiles d’Argenteuil qui ont fui le Val
d’Oise pour la Métropole du Grand Paris ne sont pas en odeur de sainteté à
l’hôtel du département. Mais qui s’en étonnera doublement lorsqu’il s’agit de
parler du développement touristique.
« Archipel
de la forêt de Montmorency et des Rives de Seine ». Voilà qui nous ramène
à notre action pour ne pas détériorer un peu plus les berges de la Seine avec
la construction du projet P. Doucet-G. Mothron !
Quand
on veut détruire un peu plus la rive de la Seine en liquidant ce qui reste de
l’Ile des Impressionnistes, on comprend que cela donne des aigreurs, y compris de
la part des amis politiques, incités devant un tel massacre touristique à vous
ignorer.
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