Monopoly capitaliste des actionnaires
Le chômage ne baisse pas, et
Carrefour va encore l'aggraver. Ce géant de la distribution a pourtant empoché
1,2 milliard d'euros d'aides publiques en trois ans, censées protéger l'emploi.
Le
premier employeur du secteur privé n'en a pas moins décidé de supprimer 5 000
postes sur ses 60 000 emplois dans l'Hexagone. L'annonce aura lieu après les
fêtes. Car il ne veut pas risquer, en cas de réactions des salariés, de ne pas
pouvoir remplir son tiroir-caisse en fin d'année.
Il s'agit
pour lui de garantir les profits et les 16 à 18 % de résultats versés aux
actionnaires, en les faisant payer à ses employés, par ailleurs bien moins
gâtés que leur ex-PDG. Celui-ci est parti en retraite avec 3 millions d'euros
de prime et un demi-million d'euros de bonus annuel, qui lui seront versés à
vie.
Tout cela
ajouté aux bas salaires et au travail du dimanche imposé, les travailleurs de
Carrefour ne manquent pas de raisons de se fâcher.
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