Défense des malades, des accidentés du travail, des femmes
enceintes, des grévistes !
Il y avait hier salle Pierre Dux
une affluence pas vue depuis longtemps lors de l’heure d’information syndicale
destinée aux travailleuses et travailleurs de la mairie d’Argenteuil et
organisée par la CGT, la FSU, et la CFDT unies en l’occurrence.
Il
y a été essentiellement question de la « prime d’assiduité » annuelle
de 500 euros en brut que la municipalité envisage de mettre en place.
Pour
celui qui la toucherait, cela ferait en quelque sorte un petit plus d’environ
de 35 euros net par mois, ne comptant pas pour le calcul du montant de la
retraite, et remise en question chaque année.
Et
elle ne concernerait ni les malades, ni les accidentés du travail, ni les
femmes enceintes, ni les grévistes. Au terme de 4 journées d’absences sur un an
pour l’un quelconque de ces « motifs », elle sauterait. 3 jours, vous
perdez 75 %, deux 50 %, un 25 %.
Il
faut appeler les choses par leur nom. Cela s’appelle une provocation.
A
l’issue de la réunion, le sentiment des participants à l’heure d’information
syndicale d’hier n’exprimait pas autre chose.
On ne fera pas rifseep de cette façon aux travailleurs !
Des discussions ont donc lieu
actuellement à Argenteuil comme ailleurs pour la mise en place du
« RIFSEEP », (régime
indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de
l'engagement professionnel dans la fonction publique de l’État). Ce régime
indemnitaire a vocation à remplacer la plupart des primes et indemnités
existantes au sein de la fonction publique française. Une véritable usine à
gaz !
Ce
dont les travailleurs de la fonction publique comme des autres secteurs du
privé ont besoin, c’est d’un salaire qui leur permette de vivre. Aujourd’hui,
pour cela, le minimum est bien de 1800 euros net de salaire de base. Cela
signifie une augmentation minimum de 300 euros net de plus par mois pour tous.
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