samedi 25 novembre 2017

Argenteuil Lutte ouvrière à votre rencontre ce matin


Ce matin, les militant de Lutte ouvrière seront dans plusieurs quartiers de la ville, dans le centre, au Val-nord, devant Simply au Val-sud, à Joliot-Curie… Ci-dessous, le tract que nous distribuerons : 

Lutte ouvrière

Ordonnances Macron : à mettre à la poubelle

Mardi 21 novembre, les députés ont entamé le débat sur les ordonnances autorisant le gouvernement à modifier le Code du travail. Ces mêmes députés avaient, au mois de juillet, autorisé Macron et Philippe à établir ces ordonnances et à les mettre en application dès le 1er septembre.
La majorité gouvernementale et une bonne partie des élus LR ne se déjugeront pas et, après peut-être quelques amendements de détail, transformeront ces ordonnances en lois. Les députés confirmeront ainsi, le 28 novembre, la série de dispositions anti-ouvrières contenues dans les cinq ordonnances. Les licenciements seront facilités. Le prix d’un licenciement sans cause réelle sera même connu à l’avance par l’employeur. Le patron aura encore plus de facilités pour modifier les conditions de travail, les horaires et les salaires dans son entreprise. Les possibilités syndicales seront réduites. Et une foule d’autres mesures seront prises, visant toutes à accroître l’exploitation des travailleurs.
Les journées d’action organisées essentiellement par la CGT depuis le mois de septembre n’ont certes pas ébranlé le gouvernement. Mais elles ont déjà permis à des centaines de milliers de femmes et d’hommes de montrer leur opposition aux attaques gouvernementales et patronales.
Tant que le monde du travail n’y mettra pas un coup d’arrêt, la bourgeoisie ne cessera pas son offensive contre les travailleurs ! Car toute augmentation de la pression sur ces derniers, y compris dans les plus petites des entreprises, se transforme en effet en profit supplémentaire dans les coffres des grands groupes industriels et financiers.
Le gouvernement est simplement chargé d’orchestrer cette politique et le vote des députés sera loin d’épuiser la question. Car Macron et sa clique ne tiendraient pas longtemps devant un coup de colère embrasant l’ensemble des travailleurs.
Pour mettre un coup d’arrêt aux reculs sociaux, une lutte générale de l’ensemble du monde du travail sera nécessaire. Comme dans d’autres temps, la classe ouvrière a la force d’imposer ses droits.
En montrant sa rapacité et son arrogance d’une façon de plus en plus ouverte, c’est la bourgeoisie elle-même qui finira par provoquer une explosion sociale. Et c’est bien la seule chose qu’elle n’aura pas volée !
Deux initiatives de ces jours derniers peuvent nous réjouir sur Argenteuil. Pour les participants de chacune d’entre elles, ce n’était qu’un début. A suivre donc…

Jeudi, en soirée, un rassemblement a réuni 200 personnes devant le Figuier blanc. Ils protestaient contre le projet de démolition de la salle communale de spectacle, le complexe Jean Vilar, et demandent que la municipalité renonce au projet de vendre cet espace public à un promoteur privé. La pétition de protestation a recueilli 5600 signatures à ce jour !

 

Hier vendredi, plusieurs centaines d’enseignants des écoles primaires, des collèges et des lycées d’Argenteuil, accompagnés de parents d’élèves et d’ATSEMS ont exprimé leur colère face à la situation très difficile de l’Ecole publique sur la localité : effectifs en surnombre des classes, des écoles et des collèges, locaux insuffisants, suppression des emplois dits aidés, des EVS, insuffisance de l’accompagnement par des AVS des élèves handicapés…

 

Nous ne savons toujours pas quand nous pourrons organiser notre banquet de Lutte ouvrière à Argenteuil. En attendant, nos amis de Bezons nous accueillent. Un banquet aura déjà lieu le samedi 10 février prochain, à la salle Aragon. Il faut réserver dès maintenant : 15 euros et 7 pour les enfants de moins de 14 ans.

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