Ce
matin, les militant de Lutte ouvrière seront dans plusieurs quartiers de la
ville, dans le centre, au Val-nord, devant Simply au Val-sud, à Joliot-Curie…
Ci-dessous, le tract que nous distribuerons :
Lutte ouvrière
Ordonnances
Macron : à mettre à la poubelle
Mardi 21
novembre, les députés ont entamé le débat sur les ordonnances autorisant le
gouvernement à modifier le Code du travail. Ces mêmes députés avaient, au mois
de juillet, autorisé Macron et Philippe à établir ces ordonnances et à les
mettre en application dès le 1er septembre.
La majorité gouvernementale et une
bonne partie des élus LR ne se déjugeront pas et, après peut-être quelques
amendements de détail, transformeront ces ordonnances en lois. Les députés
confirmeront ainsi, le 28 novembre, la série de dispositions anti-ouvrières
contenues dans les cinq ordonnances. Les licenciements seront facilités. Le
prix d’un licenciement sans cause réelle sera même connu à l’avance par
l’employeur. Le patron aura encore plus de facilités pour modifier les
conditions de travail, les horaires et les salaires dans son entreprise. Les
possibilités syndicales seront réduites. Et une foule d’autres mesures seront
prises, visant toutes à accroître l’exploitation des travailleurs.
Les journées d’action organisées essentiellement
par la CGT depuis le mois de septembre n’ont certes pas ébranlé le gouvernement.
Mais elles ont déjà permis à des centaines de milliers de femmes et d’hommes de
montrer leur opposition aux attaques gouvernementales et patronales.
Tant que le monde du travail n’y
mettra pas un coup d’arrêt, la bourgeoisie ne cessera pas son offensive contre
les travailleurs ! Car toute augmentation de la pression sur ces derniers, y
compris dans les plus petites des entreprises, se transforme en effet en profit
supplémentaire dans les coffres des grands groupes industriels et financiers.
Le gouvernement est simplement
chargé d’orchestrer cette politique et le vote des députés sera loin d’épuiser
la question. Car Macron et sa clique ne tiendraient pas longtemps devant un
coup de colère embrasant l’ensemble des travailleurs.
Pour mettre un coup d’arrêt aux
reculs sociaux, une lutte générale de l’ensemble du monde du travail sera
nécessaire. Comme dans d’autres temps, la classe ouvrière a la force d’imposer
ses droits.
En montrant sa rapacité et son
arrogance d’une façon de plus en plus ouverte, c’est la bourgeoisie elle-même
qui finira par provoquer une explosion sociale. Et c’est bien la seule chose
qu’elle n’aura pas volée !
Deux initiatives de ces jours derniers peuvent nous
réjouir sur Argenteuil. Pour les participants de chacune d’entre elles, ce
n’était qu’un début. A suivre donc…
Jeudi, en soirée, un rassemblement a réuni 200 personnes devant le
Figuier blanc. Ils protestaient contre le projet de démolition de la salle
communale de spectacle, le complexe Jean Vilar, et demandent que la
municipalité renonce au projet de vendre cet espace public à un promoteur
privé. La pétition de protestation a recueilli 5600 signatures à ce jour !
Hier vendredi, plusieurs centaines d’enseignants des écoles
primaires, des collèges et des lycées d’Argenteuil, accompagnés de parents
d’élèves et d’ATSEMS ont exprimé leur colère face à la situation très difficile
de l’Ecole publique sur la localité : effectifs en surnombre des classes,
des écoles et des collèges, locaux insuffisants, suppression des emplois dits
aidés, des EVS, insuffisance de l’accompagnement par des AVS des élèves
handicapés…
Nous
ne savons toujours pas quand nous pourrons organiser notre banquet de Lutte
ouvrière à Argenteuil. En attendant, nos amis de Bezons nous accueillent. Un
banquet aura déjà lieu le samedi 10 février prochain, à la salle Aragon. Il
faut réserver dès maintenant : 15 euros et 7 pour les enfants de moins de
14 ans.
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