Deux camps face à face
Les travailleurs de Sempérit
occupent par roulement leur usine, rue des Charretiers à Argenteuil, depuis
jeudi. Depuis des mois maintenant, leur direction les fait tourner en rond, et
aujourd’hui elle déclare que « ce
blocage (de l’usine) est inadmissible »
et qu'"aucune négociation ne reprendra tant que l'usine sera bloquée".
Les
actionnaires de Sempérit n’en ont rien à faire des vies que leurs décisions
sacrifient à l’autel de leurs profits. Et ensuite, ils pleurent quand leur saint
droit de propriété privée de l’usine se trouve écorné par des travailleurs qui
y ont trimé toute leur vie et pour certains y ont perdu la santé. Maintenant,
qu’ils acceptent les revendications des grévistes, et leur usine leur sera
rendue. Et ces actionnaires y pourront même venir y sentir l’odeur du caoutchouc.
Quant
au meilleur soutien de ces 64 travailleurs c’est celui des autres travailleurs
et de la population d’Argenteuil, que l’on doit déjà commencer à largement
informer du drame qui se joue derrière la gare centrale d’Argenteuil.
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