Bouger… en dépit du bon sens ? Non !
Parmi les quelques objections de
nature différente que nous rencontrons il y a celle qu’« il faut que ça
bouge », ou dit autrement : « Il faut
qu’Argenteuil avance ».
Certes,
c’est vrai, il faut qu’Argenteuil avance.
Mais
Argenteuil doit avancer dans le sens d’une nouvelle affaire Pathé ? Dans
le sens de nouvelles aventures du type de la SEMARG ? De la tour
Balzac ? Des emprunts toxiques ?
En
rasant feu le musée ? La Basilique ? La chapelle Saint-Jean ?
Non,
bien sûr, c’est évident.
En
revanche, oui, Argenteuil doit bouger. En reconstruisant ses écoles, en
réanimant la vie culturelle, sociale et collective, et quand c’est possible,
qu’il n’y a aucune raison de s’y opposer, en réanimant la zone industrielle
moribonde du Val d’Argent, en créant un nouveau quartier vers la porte Saint-Germain,
…
Mais
pas question qu’Argenteuil avance dans le mur et que les habitants subissent
les conséquences de la bougeotte initiée au fond par des promoteurs très
intéressés.
Et
pour cela, les mutations devraient se faire dans la transparence la plus
complète, sous le contrôle de la population qui en dernière instance devrait
être la seule à décider, puisque c’est elle qui subira les conséquences de ses
choix.
1 commentaires:
Je retrouve bien dans ce billet deux combats de notre comité Jean Vilar : donner aux Argenteuillais·es moyen de s'exprimer individuellement et collectivement ; appeler la Ville à investir dans notre vie collective plutôt que d'abandonner son patrimoine.
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