Les années passent, et la situation demeure
Il y a 3 ans, les parents et
enseignants du lycée Van Gogh à Ermont décrivaient la situation désastreuse de
la cantine : "Le lycée connaît
actuellement un problème inquiétant avec la gestion des demi-pensionnaires.
Officiellement, cinq agents sont chargés de gérer les plus de 700 personnes
déjeunant le midi au lycée. Pratiquement, ils sont parfois trois, voire deux,
pour effectuer le travail des cinq.
Voici une anecdote vécue ce lundi 6
octobre (2014), révélatrice des dysfonctionnements : Sachant que ses élèves
auront un contrôle important à 13h30, un professeur compréhensif laisse partir
ses élèves quelques secondes avant la sonnerie de 12h10. 12h47 : les élèves
attendent toujours dans la queue avant de déjeuner. 13h11 : ils s’assoient à
table. 13h25 : ils font la queue pour déposer leur plateau après un repas
express. 13h35 : des amis compréhensifs d’une autre classe, sachant que leur
professeur les laissera entrer malgré leur probable retard, prennent leur
plateau avec le leur ; les élèves se précipitent en cours. 13h45, fin de la
queue pour rendre le plateau, dix minutes après la deuxième sonnerie."
et résumaient ainsi : "Cette scène vécue soulève quelques
questions : est-il normal que nos enfants arrivent en retard mécaniquement,
après avoir passé 1h20 dans différentes queues et mangé en moins d’un quart
d’heure ? Dans quel état sont-ils à 17 heures quand ils ont commencé à 8h10 le
matin, sans pause réelle le midi ? Et surtout, que se passera-t-il si un feu se
déclenche ? La queue est si compacte par moments qu’une évacuation est
impossible depuis le couloir comme depuis l’une des salles du réfectoire. Ou
qu’arrivera-t-il si un agent tombe malade ?
Non
seulement les conditions de restauration des usagers et de travail des agents
sont déplorables, mais la sécurité minimale de tous n’est plus assurée, ce qui
n’est pas acceptable."
3
ans plus tard, en cette rentrée 2017, la situation est similaire : 3 agents
sont manquants (une mutation non remplacée, deux longues maladie). Ce ne sont
pas des imprévus, ce sont simplement des choix budgétaires de faire "à
effectifs tendus", et tant pis quand et là où ça craque, tant pis
pour les usagers.
Pour
information, contenu de la lettre envoyée par la section SNES-FSU des
personnels du lycée :
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire