Pour la défense de son emploi mais également un acte de dignité
ouvrière
Nous nous sommes retrouvés rue
des charretiers hier midi pour un nouveau « jeudi de la colère »
autour des travailleurs de Sempérit d’Argenteuil dont l’usine est menacée de
fermeture. Avec eux il y avait des proches de ces ouvriers et des militants,
venus aussi nombreux que lors des précédents jeudis du début de l’été.
Nous
sommes intervenus bien entendu pour soutenir ces travailleurs inquiets,
menacés, mais en colère. Leur lutte qui prend de l’ampleur à ce retour de
vacances est bien sûr un combat pour leur vie et celui de leurs familles. Mais
c’est aussi un combat de la dignité ouvrière.
La
bourgeoisie est certes aujourd’hui à l’offensive. Et cela dure depuis un
certain temps. Mais lorsqu’on nous opprime, la première des réactions est de
montrer que l’on n’est pas d’accord. Cette expression de dignité ouvrière sera
aussi au cœur de la manifestation de mardi prochain 12 septembre où les
ouvriers de Sempérit seront en première ligne du défilé parisien. Oui, le 12, déjà
affirmer le refus du monde du travail et de ses éléments conscients au-delà des
suites nécessaires que les travailleurs devront ou seront en mesure de lui
donner.
Et
nous savons qu’il y aura tôt ou tard un retour de bâton. Et puisque l’on
célèbre actuellement le 100ème anniversaire de la Révolution russe
de 1917, on peut trouver dans le livre « Petrograd rouge » dont je
cite actuellement des extraits sur notre blog « lo argenteuil », ce
qui se produit lorsque la peur change de camp, et qu’au pouvoir dans les usines
des actionnaires, des capitalistes et de leurs larbins succède celui des
travailleurs ! Qu’on se le dise ! Tôt ou tard, ce retour de manivelle
viendra. DM
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