vendredi 15 septembre 2017

Argenteuil : la culture, certainement pas une priorité de la municipalité


La culture, c’est vrai, c’est vraiment comme la confiture, moins il y en a, plus on l’étale

Dans son bilan, encore davantage qu’à propos des autres thèmes, la municipalité ne dit rien, ou des platitudes dérisoires. Une évocation du nouveau statut de la Cave dîmière, l’annonce de l’ouverture des jardins de la maison de Claude Monet boulevard Karl Marx, et l’exposition d’origami d’il y a près de trois ans maintenant… Si, la satisfaction municipale sur l’ostentation du tissu de l’époque de Charlemagne qui aurait davantage eu sa place dans une rubrique « culte ».
         Pourtant, même sur le plan de la culture, des gens vraiment intéressés par le sujet auraient parlé du travail important effectué par les médiathèques de la Ville, ou encore de celui initié autour du Patrimoine, ou encore par l’Université inter-âge, ou par une association telle que Sous les couvertures qui organise depuis 2013 un bien beau Salon du Livre et des lecteurs avec le soutien de la municipalité
         Cerise sur ce soufflé sans pâte, la déclaration d’un membre de la municipalité qui accompagne la page : « Argenteuil redevient la ville phare de l’impressionnisme en insufflant l’esprit de Monet ».
         On se demande bien à quoi cette conseillère pensait.
         Au projet Héloïse qui hypothèque profondément la rénovation des berges de la Seine, et qui engagerait, s’il se réalisait, la liquidation totale de ce qui reste de l’espace de ce que nous appelions dans « l’ïle » et qui a gardé, malgré les détériorations successives, un peu du paysage que les impressionnistes, Monet mais aussi Sisley en particulier, peignirent. 
                                                                 


(Demain, les « journées du patrimoine »)

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