Et cela, à peu de frais. Alors, c’est pour quand ?
Cela fait des années que le musée
d’Argenteuil est fermé au public. Ses collections sont paraît-il en lieu sûr,
et doivent cultiver, sans aucun doute, rats et souris que l’on imagine friandes
du passé de la commune.
Il
est pourtant un lieu qui pourrait totalement accueillir une sélection de ces
objets documentaires et jouer le rôle de véritable musée. Il s’agit du bâtiment
industriel rénové du site-jardin des vestiges de l’abbaye d’Héloïse. Celui-ci
l’a été à grands frais sans que l’on ait pensé au préalable quel pouvait en
être la destination à l’avenir. Pas étonnant qu’il n’ait servi depuis trois ans
et demi qu’à de très-très rares occasions. Une
telle utilisation ferait d’une pierre
trois coups. Elle permettrait de rendre vivant un site actuellement sous-
employé. A coût supplémentaire très modique, elle permettrait, foi de la sainte
tunique toute proche, la « résurrection » du musée d’Argenteuil. Elle
permettrait que tous les enseignants de la Ville puissent bénéficier d’un lieu
pour, partant de l’histoire locale, appuyer des généralisations qui ont besoin
de tels fondements locaux concrets.
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