Un arbre qui ne cache pas la forêt d’intérêts très privés
A propos du deuxième thème
« Espaces verts / coulée verte/Seine », le commentaires du
Commissaire-Enquêteur est le suivant : « Le
commissaire-enquêteur a bien compris le parti pris de la commune d’ARGENTEUIL
pour développer un pôle culturel, commercial et de loisirs qui soit le plus
rentable possible.
Cependant,
à l’heure actuelle, il parait préjudiciable à la qualité de vie des
Argenteuillais d’abaisser à ce point les règles sur les espaces verts. S’il est
louable, d’un point de vue « écologique » de végétaliser les toits terrasses,
celles-ci ne sont ni accessibles au public ni visibles.
Cet
endroit est aujourd’hui très arboré, il serait dommage de n’y laisser « Min 1
arbre pour 1000 m²de terrain, dans le sol, sur dalle ou en pot ». Je
recommanderai à la commune et à l’EPT de revoir à la hausse cette règle de
l’article 13 du PLU modifié.
Quant
à la continuité verte entre le Centre-ville et la Seine, le
commissaire-enquêteur confirme que la présente modification du PLU « n’impacte
pas les berges de Seine qui sont maintenues en zone naturelle » et ne peut
qu’encourager la ville et l’EPT à « préserver une continuité piétonne de
qualité entre le centre-ville et les quais de Seine » qui soit végétalisée. »
Echanger
des arbres sur sol contre des toits terrasses, ni accessibles ni visibles,
effectivement il y a de quoi tiquer. Quant à la continuité verte entre le
Centre ville et les quais de Seine, les Argenteuillais connaissent la nature de
la continuité qui est plutôt ce que l’on appelle une rupture de continuité,
sous forme d’une départementale, macadamisée, et oh combien, en guise d’espace
végétalisé ! A d’autres tout cela ! (photos de Fr. Lefebvre-Naré)
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