Fruits : amers pour les uns, juteux pour
une poignée
Les producteurs d’abricots sont
en colère. Ils dénoncent le prix dérisoire auquel on leur achète leurs fruits,
entre 50 cents et 1 euro le kilo, soit une baisse de 27 % par rapport aux
dernières années. Les producteurs de pêches et de cerises sont dans la même
situation. Pourtant les consommateurs doivent les payer près de six fois
plus cher sur les marchés ou dans les grandes surfaces.
« Fruits
de l’été : que des perdants » titrait récemment le Progrès. Si les producteurs
qui ne peuvent vivre de leur travail ou les consommateurs qui doivent payer le
prix fort sont effectivement les perdants, il y a des gagnants et qui gagnent
beaucoup. Ce sont les centrales d’achat et les grands groupes de la
distribution qui imposent leur loi aux producteurs et aux consommateurs.
Pour les
empêcher de nuire, il faudra que travailleurs et consommateurs imposent un
contrôle des prix et des marges des groupes capitalistes.
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